Algérie

PROCES EN APPEL DE L'AFFAIRE DU MONTAGE AUTOMOBILE : La demande d'acquittement d'Ouyahia et Sellal rejetée



Les deux anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ont comparu dimanche 01mars, devant la Cour d'Alger pour leur procès en appel des affaires liées au dossier de montage automobile et au financement occulte de partis politiques et de la campagne électorale pour la présidentielle d'avril 2019.En effet, le procès en appel de l'affaire du montage automobile et du financement du 5e mandat présidentielle, s'est ouvert dimanche matin, à la Cour d'Alger, à Ruisseau, une affaire où sont impliqués plusieurs ministres et Premiers ministres ainsi que des hommes d'affaires. A l'ouverture du procès en appel des anciens Premiers ministres Abdelmallek Sellal et Ahmed Ouyahia, le comité de la défense de Sellal a demandé l'acquittement de son client, une demande qui a été refusée par le procureur de la République. La défense du condamné Abdelmalek Sellal a demandé l'acquittement de son client. Il a indiqué dans sa plaidoirie devant le juge de la Cour d'Alger, que le jugement n'est pas équitable sauf s'il y a eu application de toutes les procédures juridiques selon ce qui a été indiqué dans la Constitution. Une demande qui a été refusée par le procureur de la République qui a évoqué l'article 213 de la constitution. Selon les avocats de l'ancien Premier ministre, «Sellal devrait être jugé devant la Cour suprême», ajoutant que la Cour n'est pas spécialisée. Pour les avocats, le premier principe dans le jugement est d'avoir un procès équitable, et que l'histoire se souviendra qu'en Algérie, il y a eu un procès exceptionnel.» Pour sa part, la défense d'Ahmed Ouyahia l'autre Premier ministre impliqué dans l'affaire de montage d'automobile, a considéré qu'il est inadmissible que sont client soit jugé devant la Cour d' Alger, et cela selon l'article 177 de la Constitution. Elle a demandé d'annuler le procès-verbal de son interrogatoire du 03 Novembre 2019. Un interrogatoire où le procureur de la République a découvert de fausses déclarations sur des avoirs bancaires, «alors que durant le premier interrogatoire, il n'y avait pas eu cette accusation» ont souligné les avocats d'Ouyahia. Pour rappel, le tribunal de Sidi M'hamed a prononcé son verdict le 10 décembre dernier en condamnant Ahmed Ouyahia à une peine de 15 ans de prison ferme assortie d'une amende de deux millions de DA, alors que Abdelmalek Sellal, a été condamné à une peine de 12 ans de prison ferme assortie d'une amende d'un million de DA, et 10 ans de prison ferme à l'encontre de Yousfi Youcef et Bedda Mahdjoub. Alors que Abdessalem Bouchouareb a été condamné par contumace à 20 ans de prison.


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