La cour d'appel d'Oran a statué avant-hier sur l'affaire de squat de 39
logements à Haï El-Yasmine. Une affaire d'escroquerie
et attribution frauduleuse de logements sociaux, connue sous le nom l'affaire
de «madame Dalila» en rapport avec le pseudonyme.
Condamnée à cinq ans de prison ferme en première instance, l'accusée
principale, «madame Dalila», a été condamnée jeudi par la cour d'appel à trois
ans de prison ferme. Quatre autres personnes impliquées dans la même affaire
ont vu leur peine passer de 5 ans de réclusion à 2 ans de prison. L'affaire
remonte au mois de mars dernier, lorsque 39 appartements situés à Haï El-Yasmine 3 ont été attribués illégalement par les membres
de ce réseau. Deux femmes, le mari de l'une d'elle (qui demeure en fuite), un
employé de la daïra d'Oran et trois agents de sécurité, employés par une
société de gardiennage sous-traitante. Les victimes versaient des sommes entre 60
et 100 millions de centimes à l'une des femmes connue sous le nom «madame
Dalila». Au moment de leur évacuation, les squatters détenaient des documents
«scannés» attestant leur droit de jouissance sur ces appartements. Une plainte
a été déposée par les services de l'office de la promotion et de la gestion
immobilière auprès des services compétents pour l'ouverture d'une enquête.
Lors de son réquisitoire, le
procureur de la République près la cour d'appel avait demandé le maintien des
premières peines. Rappelons que l'affaire a été traitée le mois de mai par le
tribunal correctionnel de la cité Djamel. «Madame Dalila», l'employé de la
daïra et les trois agents de sécurité ont été condamnés à 5 ans de prison ferme,
la deuxième femme a été acquittée. Le septième accusé (le mari de l'accusée
principale) est toujours en fuite.
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Posté Le : 30/07/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : J Boukraâ
Source : www.lequotidien-oran.com