Procès de l'affaire des faux Bacs à Oran

Pour rappel, cette affaire a éclaté en février 2013, suite à une dénonciation anonyme faisant état d'un trafic de faux bacs ayant permis à des dizaines de lycéens d'accéder à l'université alors qu'ils avaient échoué à l'examen du baccalauréat et parfois même à deux reprises.Après un réquisitoire qui avait fait pâlir les étudiants et leurs parents dans le procès de l'affaire dite des faux bacs à Oran, qui s'est tenu, lundi au tribunal correctionnel de la cité Djamel (voir notre édition du 25 mars 2014), le magistrat a décidé de mettre en délibéré le verdict final.C'est la date du 7 avril qui a été retenue pour connaître l'épilogue de ce procès, au cours duquel il a été requis des peines de 2 à 3 ans de prison ferme pour quelque 80 étudiants et des employés de l'université et de l'éducation. Le principal inculpé, quant à lui, a vu le procureur demander 10 ans de prison ferme sachant qu'il fut à maintes reprises désigné comme étant le principal organisateur et faiseur de miracles en "vendant moyennant des cadeaux" de fausses attestations de bac, des relevés de notes et autres diplômes universitaires.Pour rappel, cette affaire a éclaté en février 2013, suite à une dénonciation anonyme faisant état d'un trafic de faux bacs ayant permis à des dizaines de lycéens d'accéder à l'université alors qu'ils avaient échoué à l'examen du baccalauréat et parfois même à deux reprises. Le comble c'est que majoritairement ces jeunes se trouvaient être des fils et des filles de la nomenklatura locale et autres grandes familles de la région. D'ailleurs, dans leur ensemble, ce sont les filières très marquées comme le droit, la médecine, les sciences économiques et commerciales qui étaient visées par les enfants et leurs parents. Durant l'enquête de la gendarmerie qui a duré près de 9 mois, il a été mis en évidence qu'au sein de l'université, des hauts responsables confiaient les signatures d'attestations, fausses évidement, à des femmes de ménage.D. LNomAdresse email