Algérie

Procès de Khalifa en France



Procès de Khalifa en France
C'est en l'absence du principal accusé, incarcéré en Algérie, que s'est continué, au Tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine) de Paris, le procès en public du fondateur du groupe Khalifa, Abdelmoumene Rafik Khelifa, pour "abus de confiance, détournement de fonds et banqueroute",Abdelmoumene est poursuivi en France en raison du fait que Khalifa Airways et Khalifa Rent a Car (deux des entreprises de son holding) étaient implantées à Puteaux (Hauts-de-Seine).Le volet français de l'affaire a commencé en juillet 2003, lorsque tous les ordinateurs de Khalifa Airways ont disparu des locaux de Puteaux (Hauts-de-Seine), alors que la société venait d'être placée en liquidation judiciaire. Cette fois-ci, c'est l'ancien directeur commercial de Khalifa Airways, et son représentant légal en France, Noël Brandela, qui a été appelé à la barre par le juge Siredey-Garnier Fabienne, qui l'a interrogé sur les achats des appartements luxueux par l'entreprise Khalifa Airways dans plusieurs quartiers huppés de la capitale française. Ce dernier prétend ignorer tout des transactions avec les bailleurs. Selon le suspect, c'est Khelifa lui-même qui retirait l'argent des caisses du groupe, et traitait directement avec les bailleurs pour choisir les appartements qui étaient mis à la disposition de quelques membres de son personnel "pour leurs bons et loyaux services". La directrice générale de la maintenance de l'entreprise Khalifa Airways, Hadrog Sakina Taous, épouse Taïbi, qui a aussi été interrogée, a eu alors à s'expliquer sur les multiples virements dont elle a bénéficié de la part de Rafik Khelifa , ainsi que sur l'acquisition d'un appartement de 240 m² dans le XVI arrondissement de Paris, d'une valeur de 1,351 millions d'euros, alors que, selon ses dires, son salaire ne dépassait pas les 2000 euros. Parmi les prévenus appelés à la barre, il y avait également Mohamed Chachoua, ancien homme de confiance d'Abdelmoumène Rafik Khelifa et son représentant en France, soupçonné d'avoir fait disparaître une partie du parc Khalifa rent car (KRC) en envoyant 5 véhicules Mercedes à Londres sur instruction de son patron, en vendant certains modèles pour 50.000 euros pour "payer les salariés", dit-il, ou pour "indemniser" d'anciens collaborateurs. Le procès, qui se poursuivra jusqu'au 21 juin, verra défiler à la barre quelque neuf accusés sur les 12 convoqués, un cas d'empêchement pour maladie d'un accusé et le décès d'un autre ayant réduit le nombre des prévenus,et le suspect principal, Abdelmoumène Rafik Khelifa, étant détenu depuis cinq mois en Algérie après qu' il a été condamné en 2007 par contumace à la prison à vie pour "association de malfaiteurs, escroquerie, et faux", après la faillite de son groupe. Concernant la possibilité d'extradition d'Abdelmoumène Rafik Khelifa pour être jugé en France, le ministre de la Justice, Tayeb Louh, a récemment déclaré que "l'Algérie n'extrade pas les citoyens algériens pour qu'ils soient jugés à l'étranger, conformément à la loi, notamment l'article 698 du Code de procédure pénale".Hadjam Mohamed Badreddine




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