Algérie

Procès de katibat essounna


Peine capitale pour les chefs De lourdes peines ont été prononcées jeudi contre les terroristes de katibat Essounna. Au terme d?un procès qui s?est achevé à une heure tardive de la journée du mercredi, le juge a condamné 24 parmi les éléments accusés, alors que cinq autres ont été acquittés après avoir été mêlés par erreur à cette histoire, selon les considérations du tribunal criminel de Constantine. Boubeteche Metieche, reconnu comme étant l?émir de cette katibat affiliée au GSPC, et son adjoint Chrick Khaled ont tous deux été condamnés pour l?ensemble des griefs retenus contre eux, à savoir « constitution de groupes terroristes, homicide volontaire, détention et usage d?armes à feu et d?explosifs, apologie du meurtre et subversion, atteinte à la sûreté de l?Etat et vol et destruction de bien d?autrui ». Le tout leur a valu la condamnation à mort alors que deux éléments du groupe, S. A. et B. S., ont été condamnés à la réclusion à perpétuité. Les vingt éléments restants ont été reconnus coupables, eux aussi, d?actes terroristes retenus contre eux et devront purger des peines de prison variant entre 10 et 15 ans. La katibat Essounna semait la terreur et la mort sur les monts des Babors, dans la région de Sétif. La plupart de ses éléments, dont l?émir et son adjoint, tous deux originaires d?Alger, ont transité par l?AIS et le GIA et avaient commencé leur action terroriste dans les maquis de Jijel avant de s?installer dans les Babors. C?est là qu?ils ont constitué des familles, où des enfants ont vu le jour et grandi sans jamais connaître autre chose que les barbes et les armes de leurs géniteurs. L?offensive militaire opérée par les forces de la 5e Région militaire durant le mois d?octobre 2003 a permis de venir à bout de ce groupe après 22 jours d?accrochage. Les Babors étaient enfin libérés après avoir été inaccessibles pendant des années et beaucoup de familles sont revenues, depuis, pour réoccuper leurs douars et leur redonner vie.
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