Algérie

Procès de Cherif Ouchen : Aïn Kercha, pain noir et sombre désespoir



Après un premier report, le tribunal de Aïn M'lila, près la cour d'Oum El Bouaghi, jugera aujourd'hui le citoyen Cherif Ouchen pour atteinte au président de la République. Au-delà des faits et de la responsabilité de l'auteur des « versets sataniques » qui n'ont pas plu au destinataire, il importe de comprendre les motivations de Cherif à moins que l'expertise psychologique le déclare inapte. Quelle mouche l'a piqué pour qu'il plie devant un sombre désespoir et commette un crime de lèse-majesté ' Un seul moyen pour déceler ce grand mystère, faire une immersion dans son monde. C'est à Aïn Kercha que vit Cherif. Une localité de la wilaya d'Oum El Bouaghi, étalée sans harmonie aucune, sur la plaine des Nemamcha, au pied du mont Guerioun et loin des axes stratégiques. Jadis terre de lutte et de sang, Aïn Kercha a payé très cher la dîme de la guerre de Libération nationale et celle de la lutte antiterroriste. La famille de Cherif est de celles justement qui ont payé un lourd tribut pour la liberté et contre l'obscurantisme. Trois de ses oncles sont morts en martyrs le même jour durant la guerre d'indépendance. Face à la horde terroriste, deux de ses frères se sont engagés auprès des forces de sécurité et l'un d'eux, seul survivant miraculé d'un attentat meurtrier contre une patrouille de l'armée, est aujourd'hui réformé. C'est lui qui s'occupe d'ailleurs de la famille de Cherif quand ce dernier est absent, (comme c'est le cas actuellement) ou bien incapable de ramener le pain du jour pour nourrir ses 5 enfants et leur mère.L'aîné de la famille de Cherif s'appelle Massinissa et a 23 ans. Il vient d'être mis à la porte par le patron du restaurant où il gagnait des sous, pour s'être absenté 2 jours suite à l'arrestation de son père. Massinissa raconte son sort avec beaucoup de dignité. A l'instar de ses quatre s'urs, il tient beaucoup de son père. Cherif l'atypique est très bien considéré dans son village. D'aucuns estiment qu'il est un exemple de droiture et de correction. « Même ceux qui ne l'aiment pas ne peuvent dire de lui davantage que quelqu'un qui a une mentalité européenne », raconte son cousin Kamel. « Qui n'aurait pas fait la même chose à sa place, si ce n'est plus ' » « Il a eu raison de réagir comme il l'a fait », affirme rageusement D. B., un jeune cadre qui connaît bien Cherif et sa famille. Parmi ceux que nous avons rencontrés à Aïn Kercha ' patelin du n°2 du RND, Abdeslem Bouchouareb ', il y a comme un sentiment unanime que Cherif ne mérite pas la prison.Aïn Kercha est un coin 100% chaoui, où règne encore le nif, la franchise et la crânerie, des valeurs presque disparues ailleurs, quoique ici aussi altérées par la précarité et les formes de corruption qui rongent notre société. Après la vague islamiste, le temps aujourd'hui est à d'autres fléaux : alcool, drogue' tout est bon pour échapper à l'ennui et au chômage, s'indigne encore le cousin de Cherif, directeur d'école de son état. Ici, la seule activité possible, l'agriculture, a été abandonnée depuis bientôt deux décennies et ne retient plus les jeunes qui regardent ailleurs et attendent, faute de mieux, l'arrivée de l'ADSL dans leur village. Cherif lui végète presque en écrivant des correspondances pour des « papys » retraités des sociétés françaises. Le petit bureau n'a rien, hélas, d'une poule aux 'ufs d'or. Son quotidien est si dur et si injuste pour lui, victime de la libéralisation anarchique et de son incapacité à s'adapter à la nouvelle donne économique faite d'opportunisme sans vergogne et de débrouillardise. Après avoir été trésorier, sergent-chef dans une caserne de transmission de l'ANP, il rejoint les Galeries algériennes où il travaille des années durant comme comptable. Les Galeries algériennes sont dissoutes et Cherif se retrouve au chômage, privé en plus des indemnités. Commence alors une longue bataille administrative d'abord et juridique ensuite. Une bataille qu'il conduit en partie depuis la ville française de Nice où il émigre pendant cinq ans à la recherche de revenus décents pour faire vivre sa famille. Toute une décennie passe sans que le pauvre Cherif ne perçoive un seul dinar, en dépit des efforts titanesques et une détermination remarquable.En désespoir de cause, il s'adresse aux hautes instances de l'Etat en quête d'un arbitrage. Mais le silence méprisant est tout ce qu'il récolte en guise de réponse. Une attitude qui finit par assassiner tout espoir chez lui de justice à quelque niveau que ce soit dans son pays. Cherif ne devrait pas être jugé pour l'acte qu'il a commis mais plutôt pour les raisons qui l'ont poussé à le faire. N'est-ce pas là l'un des principes du code pénal ' Punir les harraga et les millions de Cherif en puissance n'a rien d'une prouesse dans l'exercice de l'autorité de l'Etat ; ce serait, au contraire, de l'autoritarisme bête et méchant qui ne comprend rien aux appels au secours des Algériens.


Monsieur, Chérif OUCHENE *: BP. N° 80 04355 Ain Kercha (Algérie) Destinataires: 1)- Monsieur, Le Président de la République Algérienne, 2)- Monsieur, Le Premier Ministre, 3)- Monsieur, Le Ministre de la Justice, 4)- Monsieur, Le Procureur Général Près, La Cour Suprême, 5)- Monsieur, Le Procureur Général Près, la Cour de Justice d'O-E-B 6)- Monsieur, Le Président du Tribunal Administratif d'Oum-El-Bouaghi 7)- Monsieur, Le Procureur Général Près, le Tribunal d'Ain M'Lila Et, 8)- Monsieur, Le Wali de la Wilaya d'Oum-El-Bouaghi OBJET: Ôtez-moi la Nationalité Algérienne, j'ai Horreur de l'Être! Monsieur, Le Président de la République, Messieurs, Les Hauts Responsables, Ce BOUTEFLIKA au passé glorieux ayant pris les armes contre l'occupant avec un nom de guerre: Abdelkader El-Mali au grade de Commandant n'est autre qu'un Bâtard né dans un Hammam (Sauna) à Oujda (Maroc), l'équivalent d'une maison close (بيت الدعـــــــــــارة). C'est grâce aux revenus de la prostitution et son comportement de Maquereau fils d'une Maquerelle que les Moudjahidine (Terroristes et Tortionnaires du FLN) lui ont reconnu le titre de maquisard. Il n'a plutôt toute sa vie fait que du mal au peuple Algérien et à l'Algérie! Le Passé de ce voyou et voleur était basé juste sur le sexe avec les maquisards du FLN. C'est ça le passé glorieux de BOUTEFLIKA et de la prétendue Famille Révolutionnaire! Voilà! Je persiste et je signe là-dessus. C'est la vraie Biographie et le vrai parcours de ce Voyou et Voleur de la République. Offrez-moi une occasion pour vous le prouver et mieux vous l'orner! Lorsque le premier Magistrat du pays serait un Bâtard (لقيـــط – كـبول) et fils de pute (ولد قحبـــــــة) qu'attendez-vous qu'ils seraient les autres magistrats (Ministre de la Justice, les Procureurs Généraux et les Procureurs de la République) à part des Bâtards et des Fils de putes? Ne dit-on pas qui s'assemblent se ressemblent? Un magistrat qui ne lève pas son petit doigt en voyant un Bâtard pissait dessus la constitution de sa patrie est un voyou, traître et lâche! Un Président de la République qui n'ose pas se manifester ne serait-ce pacifiquement en voyant l'étendard de sa patrie piétiné et brulé est un vrai Bâtard et n'a aucun lien avec la nation Algérienne! Alors, moi je refuse que je sois un Algérien sous le règne des Bâtards et des Fils de Putes! Je persiste: Ôtez-moi la Nationalité Algérienne. Ce titre me donne des nausées et des vomissements au quotidien. Je n'arrive pas à m'adapter. Je vous manque et manquerai respect jusqu'à ce que vous me notifier la décision de répudiation de la nationalité Algérienne que je décline éternellement. Je vous manque et manquerai respect car, vous m'avez confisquez mon indépendance! Je vous manque et manquerai respect parce que vous m'avez évincé et privé de tous mes droits fondamentaux moi et mes enfants! Je vous manque et manquerai respect car, vous n'avez pas cessez de voler et de dilapider toutes les richesses de mon Algérie depuis la date tragique du: 05/07/1962 à, ce jour. Je le répète sans cesse à vous Mesdames et Messieurs, les magistrats d'Algérie que vous n'êtes que des Tortionnaires, des Terroristes, des Corrompus, des Voyous, des Voleurs et bien sûr des Bâtards et des Fils de Putes! Tuez-moi sales Bâtards! Je demande à ce que je sois euthanasié ou criblé de balles. J'en ai marre d'être Algérien! Sous le règne des Traîtres et des Lâches. Quarante neuf (49) ans ça suffit! Barakate! Vous m'avez ôté et la fierté et l'honneur d'être Algérien. J'ai tenté par tous les moyens à raisonner avec politesse, avec gentillesse, avec respect, avec la peur au ventre, avec stress et angoisse mais, y'a rien à faire. Vous êtes de vrais murs en béton, de vrais sourds et aveugles et bien sûr de vrais Bâtards et Fils de Putes. J'ai alors compris, trouvé et su la devise qui vous conviendra et que vous cherchez bien sûr. La voici sales Traîtres. (Votre Devise à vous c'est: Affames ton chien, il te suit. Moi! La mienne c'est: Pisses dessus les Bâtards et les Fils de Putes, ils s'inclinent avec bassesse!) La preuve c'est que vous avez déjà commencé à vous incliner avec une extrême bassesse! A Bon Entendeur et Lecteur, Salut. Chérif OUCHENE Copie à: -Toutes les Ambassades et Représentation Accréditées en Algérie. -Son Excellence, Monsieur, l'Ambassadeur de France à, Alger. -Messieurs, Les Consuls Généraux de France à, Annaba, Alger et Oran. -Monsieur, Le Secrétaire Général de l'ONU. - l'Union Européenne. -l'Union Africaine. (Pour dénoncer le pouvoir Algérien des Criminels et Assassins)
OUCHENE Chérif - Ecrivain Public - Ain Kercha, Algérie

25/03/2011 - 12850

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