Algérie

PROBLEME DU BATI NON ACHEVE A MASCARA



PROBLEME DU BATI NON ACHEVE A MASCARA
Une réunion regroupant les Chefs de Daïra, les P/APC, certains Directeurs de l'Exécutif, des subdivisionnaires de l'Agriculture, les services des Domaines et du foncier, les services du Registre du Commerce et les représentants du service du Commerce de la wilaya de Mascara a eu lieu ce mercredi 10 Décembre pour débattre de l'application de la Loi 08/15 portant régularisation du bâti non achevé sur le territoire de la wilaya.Le wali de Mascara a instruit les responsables présents, lors de la réunion tenue au siège de la Wilaya, à se mobiliser et à appliquer à la lettre le contenu de la loi 08/15 du 17 Rajab 1429 correspondant au 20 juillet 2008 fixant les règles de mise en conformité des constructions et leur achèvement parue au Journal Officiel de la République le 03 Août 2008, qui entend par « la réalisation complète de l'ossature, des façades, des viabilités et des aménagements y afférents ». Car malgré les sommes faramineuses déboursées par l'Etat, notre pays à l'aspect d'une « nation en chantier ». « En dehors des habitations privées qui sont toujours en chantier en dépit du dépassement des délais fixés par la Loi susmentionnée, on trouve également des infrastructures publiques et plus grave encore, des mosquées qui furent érigées par des associations sans aucun document officiel, ce qui nous amène disait le chef de l'Exécutif à nous confronter à une situation de blocage » Qui oserait régulariser la situation de ces bâtisses inachevées aujourd'hui ' s'interroge-t-on à Mascara. Il faut la participation de tout un arsenal, le CTC, un laboratoire pour analyser la fondation sinon, ces maisons de culte n'auront jamais leur certificat de conformité. Le premier Magistrat de la wilaya enchaîna en déclarant : « Ces infrastructures non achevées défigurent l'image de nos villes et agressent ouvertement l'esthétique de nos cités, donc référez vous à la loi 08/15 et ses articles notamment de 74 à 92 qui vous permettent de prendre des mesures répressives à l'égard des récidivistes », « n'oubliez pas le cas des crèches en construction qui demeurent fermées pour dégradation alors que les enfants des citoyens sont gardés auprès des nourrisses ou dans des crèches privées qui ne répondent pas aux normes nationales, la DAS est également mise en demeure pour ce cas ». L'Etat a déboursé des sommes colossales pour l'éclairage public, l'eau, les trottoirs, mais le citoyen n'agit pas en parallèle. Même certaines structures de l'Etat ne font pas exception, à l'exemple de la Banque Nationale d'Agriculture (B.N.A) dont les locaux demeurent sans affalement depuis des années et que le wali se retrouve dans l'obligation de leur signifier une fermeture, puisque ces locaux donnent une image qui n'honore point la place de l'Emir Abdelkader. Le Wali a également informé les responsables concernés par la Loi que dorénavant les cités qui comptent plus de bâtis non achevés n'auront droit ni au bitumage, ni aux différents branchements des voiries comme l'eau, l'électricité ou le gaz, toute autorisation fera l'objet de fourniture d'un certificat de conformité de l'habitation en question. Le Chef de l'Exécutif ordonna aux responsables d'appliquer la loi et de « s'en passer du populisme qui ridiculise l'autorité », de procéder à la régularisation des dossiers qui croupissent dans les tiroirs. « L'étude des dossiers doit se faire au jour le jour, même un seul dossier doit être étudié par la Commission Ad Hoc et des comptes rendus devront parvenir à la wilaya tous les jeudis et j'insiste sur ce procédé, ce n'est pas une campagne, c'est une opération qui doit être achevée en temps opportun. Ne gagner pas l'estime et la confiance avec le populisme, c'est le moment des comptes, le populisme ne paye pas et les P/APC qui ne sont pas en mesure de suivre, seront tout simplement remplacés par des Administrateurs, il n'est plus question de la fuite en avant du passé », a-t-il enfin martelé à l'auditoire.




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