Algérie

Problème de gardes et radiologie en panne



Les habitants du quartier populeux de Kéchida sont . La cause ' Le calvaire vécu par de nombreux malades qui se sont présentés de nuit aux urgencesen de la polyclinique de proximité relevant de l'EPSP-Batna et qui sont rentrés chez eux sans recevoir de soins.
Le service public de santé de proximité connaissait des carences non en raison des congés accordés aux médecins mais parce que ceux et celles qui devaient les remplacer se sont éclipsés en présentant des congés de maladie. Or le principe de la continuité du service public veut que tous les médecins sont concernés par les gardes médicales. L'on indique que dans la pratique, certains médecins se trouvent épargnés par les gardes médicales pour des raisons que l'on juge obscures et même discriminatoires. Selon des indiscrétions que nous avons pu recueillir, il se trouverait que les "gardistes" s'étant dérobés les dernières nuits d'août renonçant ainsi à leurs astreinte professionnelle par le biais de congés de maladie, seraient exaspérés par des discriminations dans la confection des listes de garde. Ceci concerne aussi bien l'unité de soins du quartier de Kéchida que celle du quartier du douar Eddiss. Lors de ces absences fort remarquées par les citoyens médusés de ces deux quartiers, il n'y avait que de permanenciers que les gardiens et les paramédicaux, lesquels ont eu à effectuer des injections à des malades. Un problème de conscience professionnelle D'autre part, l'on signale que les appareils de radiologie de la polyclinique de Kéchida ne fonctionnent plus depuis plusieurs mois. La panne technique prive ainsi les citoyens notamment les malades de bénéficier des investigations technico-médicales nécessaires à l'établissement de diagnostics médicaux objectifs ou pour l'orientation vers des soins précis. Quand on sait ce que l'Etat a dépensé en argent pour réhabiliter de tels services publics de la santé pour offrir les meilleurs soins possibles aux populations, l'on saisit la gravité des manquements au devoir de service public tels qu'ils ont été enregistrés dans les deux polycliniques. Il est utile de rappeler que l'ex-wali M. Bouazghi avait compris avant son départ le manège batnéen et avait déclaré qu'il ne suffisait pas seulement de construire et d'équiper des structures de santé mais de régler d'abord le problème de l'absence de conscience professionnelle chez les gestionnaires, les médecins et les paramédicaux de la santé.


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