Algérie

Pro et anti-Morsi au Caire boudent l'invitation américaine Egypte, L'intervention américaine qualifiée d'unjuste



Premier membre de l'administration américaine à se rendre en Egypte depuis l'éviction du président Mohamed Morsi, William Burns a été éconduit lundi à la fois par les islamistes et leurs opposants.Premier membre de l'administration américaine à se rendre en Egypte depuis l'éviction du président Mohamed Morsi, William Burns a été éconduit lundi à la fois par les islamistes et leurs opposants.
Parallèlement, les autorités ont ordonné l'arrestation de sept personnalités islamistes, notamment des Frères musulmans, pour les violences entre opposants et partisans des Frères lors des jours qui ont précédé l'éviction du président Morsi.
Dans un Caire divisé où pro et anti-Morsi se méfient les uns comme les autres de Washington, le parti salafiste Al Nour, deuxième mouvement islamiste après les Frères musulmans, et le Tamarod ("Rébellion"), à l'origine des manifestations de masse qui ont conduit à la destitution de Mohamed Morsi le 3 juillet, ont tous deux annoncé avoir décliné les invitations à rencontrer le secrétaire d'Etat américain adjoint.
Pour bien montrer sa façon de penser, Mahmoud Badr a mis sur internet une copie de son invitation avec le numéro de téléphone de l'ambassade des Etats-Unis. Nour, qui a accepté la prise en main de la situation par l'armée, dit pour sa part avoir rejeté l'invitation de William Burns en raison de l'intervention qualifiée d'"injustifiée" des Etats-Unis dans les affaires de l'Egypte.
Les islamistes, qui exigent le retour au pouvoir de Mohamed Morsi, avaient appelé à une grande manifestation lundi à laquelle participaient Essam el Erian et Mohamed el Beltagi, qui figurent sur la liste des sept arrestations annoncées.
Deux rangées de véhicules blindés stationnaient près de la mosquée de Rabiaâ El-Adaouia, dans le nord-est du Caire où les partisans de Mohamed Morsi se relaient jour et nuit. Des fils de fer barbelés bloquent la rue qui mène du lieu des manifestations à la caserne de la Garde républicaine, où des tireurs en uniforme ont été filmés sur les toits tirant sur la foule il y a une semaine.
Les manifestants, en plein jeûne du Ramadhan, se reposaient à l'ombre de tentes en lisant le Coran. Le lieu a été survolé dans la nuit par des hélicoptères de l'armée qui ont largué des prospectus exhortant la foule à quitter les lieux.
Si le diplomate américain choisissait de se rendre à quelques kilomètres de là, où ont l'habitude de se rassembler les opposants de Mohamed Morsi, il pourrait apercevoir un portrait de l'ambassadrice des Etats-Unis, Anne Patterson, barré
Parallèlement, les autorités ont ordonné l'arrestation de sept personnalités islamistes, notamment des Frères musulmans, pour les violences entre opposants et partisans des Frères lors des jours qui ont précédé l'éviction du président Morsi.
Dans un Caire divisé où pro et anti-Morsi se méfient les uns comme les autres de Washington, le parti salafiste Al Nour, deuxième mouvement islamiste après les Frères musulmans, et le Tamarod ("Rébellion"), à l'origine des manifestations de masse qui ont conduit à la destitution de Mohamed Morsi le 3 juillet, ont tous deux annoncé avoir décliné les invitations à rencontrer le secrétaire d'Etat américain adjoint.
Pour bien montrer sa façon de penser, Mahmoud Badr a mis sur internet une copie de son invitation avec le numéro de téléphone de l'ambassade des Etats-Unis. Nour, qui a accepté la prise en main de la situation par l'armée, dit pour sa part avoir rejeté l'invitation de William Burns en raison de l'intervention qualifiée d'"injustifiée" des Etats-Unis dans les affaires de l'Egypte.
Les islamistes, qui exigent le retour au pouvoir de Mohamed Morsi, avaient appelé à une grande manifestation lundi à laquelle participaient Essam el Erian et Mohamed el Beltagi, qui figurent sur la liste des sept arrestations annoncées.
Deux rangées de véhicules blindés stationnaient près de la mosquée de Rabiaâ El-Adaouia, dans le nord-est du Caire où les partisans de Mohamed Morsi se relaient jour et nuit. Des fils de fer barbelés bloquent la rue qui mène du lieu des manifestations à la caserne de la Garde républicaine, où des tireurs en uniforme ont été filmés sur les toits tirant sur la foule il y a une semaine.
Les manifestants, en plein jeûne du Ramadhan, se reposaient à l'ombre de tentes en lisant le Coran. Le lieu a été survolé dans la nuit par des hélicoptères de l'armée qui ont largué des prospectus exhortant la foule à quitter les lieux.
Si le diplomate américain choisissait de se rendre à quelques kilomètres de là, où ont l'habitude de se rassembler les opposants de Mohamed Morsi, il pourrait apercevoir un portrait de l'ambassadrice des Etats-Unis, Anne Patterson, barré


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