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PRIX MOULOUD-MAMMERI DE LECTURE EN TAMAZIGHT Les lauréats honorés


Publié le 02.07.2024 dans le Quotidien le soir d’Algérie

MOHAMED KEBCI

Les lauréats du prix Mouloud-Mammeri de lecture en tamazight dans sa deuxième édition ont été récompensés dernièrement dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Six sur la trentaine de participants dans les deux catégories, dix pour celle des adultes et une vingtaine pour les enfants, à la deuxième édition du prix Mouloud-Mammeri de la lecture en tamazight qu’organise depuis l’année dernière l’association culturelle Tanekra des Ouacifs, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, ont occupé les trois places des deux podiums et été honorés lors d’une sympathique réception organisée vendredi dernier.
Une cérémonie rehaussée par la présence de l’illustre chanteuse Aldjia dont l’association Tanekra est dans l’attente d’une autorisation des autorités pour un hommage dans une quinzaine de jours.
D’ailleurs, la native des Ath-Douala qu’elle quittera très tôt pour la France et qui a eu notamment des duos célèbres avec les illustres Aït-Menguellet, Fahem et le défunt Aït-Meslayen a été la première à décerner le premier prix chez les enfants, revenu à Amayas Aït-Ouarab, suivi de Aksel Kaloun et de Katya Ifrah dans le podium de cette catégorie dont les vingt participants ont eu à se faire proposer comme livres de lecture des œuvres universelles admirablement traduites en tamazight par Hamid Bilek.
Concernant la catégorie des adultes à laquelle ont pris part dix participants, ils ont eu à lire le tout premier roman Agni n twaghit de Djamal Mahroug. Ce dernier a, au bout d’une séance de questions avec ces participants, retenu les trois lauréats. Il s’agit de Hassène Kashi, de Azzeddine Kaloun et de Houria Hemmar, une mère de famille frôlant la soixantaine. Les six lauréats des deux catégories ont été récipiendaires de cadeaux livresques et de diplômes d’honneur offerts par le Haut-commissariat à l’amazighité et un particulier, partenaires de ce concours.
Selon Dahbia Mecefah, présidente de l’association organisatrice de ce concours, ce prix tout comme celui portant sur une dictée en tamazight baptisé Belaïd At-Ali et dont la deuxième s’est tenue à la mi-mai écoulée, visent la «promotion de la lecture et de l’écriture dans la langue chère au défunt Mammeri».
Et d’exprimer d’ores et déjà sa satisfaction quant au premier objectif relativement atteint, celui de la «fidélisation», notamment chez les enfants, avec, a-t-elle mis en avant, le fait que les participants aux deuxièmes éditions sont «pratiquement les mêmes que ceux ayant pris part aux premières éditions de ces deux concours».
Il s’agira, poursuit-elle, «d’élargir la participation aux prochaines éditions et de dénicher d’autres partenaires à même de permettre la réservation de récompenses conséquentes et significatives aux lauréats».
Et parallèlement à ces deux concours de lecture et d’écriture en tamazight, l’association Tanekra lancera tout prochainement un café littéraire exclusivement dédié à la production livresque en ou autour de tamazight.
Mohammed Kebci