Algérie

Prix littéraire Les Afriques Le Mauritanien M’barek ould Beyrouk lauréat



Publié le 03.07.2024 dans le Quotidien l’Expression

À travers ce livre, l’auteur dit mettre en exergue «les méfaits des inégalités sociales, raciales, les ravages de la mondialisation, les défis du respect de la nature et de la préservation du territoire».

Le romancier et écrivain mauritanien M'barek ould Beyrouk a reçu, samedi dernier, l'édition 2023 du Prix littéraire Les Afriques, au Sénégal, pour son roman intitulé Saara dans lequel l'auteur dit mettre en exergue «les méfaits des inégalités sociales, raciales, les ravages de la mondialisation, les défis du respect de la nature et de la préservation du territoire». Le prix doté d'un montant de près de 4 millions de FCFA (6 mille euros) a été décerné à l'auteur au cours d'une cérémonie de présentation et de dédicace du livre dont le jury a salué «la qualité littéraire et le contenu romanesque». «Le roman a été choisi à l'unanimité au niveau du comité de lecture et du jury», a révélé la fondatrice du prix Les Afriques, Flore Agnès Nda Zoa. Elle rappelle que le prix littéraire Les Afriques est décerné chaque année à un auteur africain ou afro- descendant qui parle des questions liées au continent. L'ouvrage de 201 pages, publié par les éditions Flore Zoé, parle notamment de «l'ancrage dans la tradition, pour mieux se préserver des tentations violentes», indique-t-on. Le jury a dit saluer la poésie utilisée dans ce roman et qui plane au-dessus d'un «récit poignant, (...) enchanteur, sensuel, empli de spiritualité et d'émotion». Dans ce roman, Beyrouk parle de trois personnages, notamment de Saara, une jeune femme «libre, resplendissante», vivant au milieu des pudeurs de la ville. D'un autre côté, un petit mendiant, sourd-muet, qui «entend tout et refoule ses colères». Le trio est fermé par la figue du Cheikh, «un sage parmi les sages d'une paisible oasis, perturbé par une passion interdite». «Je suis content d'avoir reçu ce Prix littéraire qui est très important. Ce qui m'a inspiré ce roman, c'est mon environnement, ma vie, ma culture, le soufisme que nous vivons, etc.», a laissé entendre le lauréat. Selon lui, son roman «évoque non seulement le principe de liberté des femmes et des hommes, mais également celui du respect des traditions africaines». Le roman fait aussi l'éloge «d'embrasser nos vérités premières, nos cultures et de nous aimer entre nous», a encore fait valoir Beyrouk. «Saara, est un récit d'une très grande efficacité. Son auteur dénonce le saccage d'un environnement protégé jusqu'ici», a estimé le poète, Ndongo Mbaye. «Son texte émane de lumière. À l'instar de l'idéal de la poésie, ce livre est un vrai plaidoyer pour le monde tel qu'il devrait être», a-t-il conclu.



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