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Prix du pétrole



Prix du pétrole
Les cours du pétrole étaient orientés à la hausse hier dans les échanges matinaux, à la faveur de la baisse du dollar.L'or noir avait terminé vendredi dans le rouge, dans un marché refroidi par de mauvais chiffres de l'emploi américain, jugés inquiétants pour les perspectives de la demande alors que l'offre reste excédentaire. Vers 04H15 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet prenait lundi 45 cents à 49,07 dollars, dans les échanges électroniques en Asie.Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en août, gagnait 35 cents à 49,99 dollars. Les échanges étant libellés en billets verts, la baisse du dollar amoindrit le coût des achats pour les investisseurs munis d'autres devises, contribuant à renforcer la demande, et à faire grimper les cours. "La progression des cours n'est cependant pas proportionnelle au repli du dollar", a observé Bernard Aw, expert chez IG Markets. "On aurait pu s'attendre à une progression plus forte des prix du pétrole. Mais les investisseurs attendent peut-être des informations davantage liées au brut."En dépit de l'effet du dollar sur les prix, il semble y avoir une résistance autour de la barre symbolique des 50 dollars. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a montré jeudi à Vienne un visage plus serein dans un marché en plein redressement, même si elle n'est pas parvenue à s'entendre sur un plafond de production. Les cours demeurent inférieurs de 50% à leurs niveaux d'il y a deux ans, quand le baril se négociait 100 dollars. En raison d'une offre fortement excédentaire, le baril est même tombé sous les 30 dollars en février. Mais le cartel semble désormais convaincu qu'un rééquilibrage est à l'oeuvre, l'or noir s'étant apprécié de 85% depuis février. Les marchés sont désormais dans l'attente d'informations économiques de Chine et des Etats-Unis, ainsi que de nouvelles sur la reprise de la production au Nigeria et au Canada. L'Iran va modifier ses contrats-type pétroliers Le premier vice-président iranien Es-hagh Jahanguiri a ordonné la modification du contrat-type qui avait été présenté aux compagnies étrangères en novembre 2015 pour le développement des projets pétroliers et gaziers, a rapporté le site du gouvernement. En vous remerciant de vos efforts pour entendre les points de vue critiques, je vous prie de présenter de (nouvelles) propositions pour corriger le texte, afin qu'elles soient adoptées par le gouvernement, a écrit M. Jahanguiri au ministre du Pétrole Bijan Namdar Zanganeh. Le contrat-type avait été présenté à Téhéran en novembre dernier lors d'une conférence à laquelle avaient participé les représentants de plus de 152 compagnies étrangères, notamment Shell (Anglo-néerlandaise), Total (France), Eni (Italie), Petronas (Malaisie), Lukoil (Russie) et CNPC (Chine), ainsi que 183 compagnies iraniennes. A l'époque, M. Zanganeh avait déclaré que l'Iran espérait attirer 25 milliards de dollars d'investissements pétroliers et gaziers grâce à ce nouveau contrat-type plus attractif, après la levée des sanctions internationales en janvier. Ce nouveau contrat-type devait remplacer l'ancien système, appelé Buy-Back, par lequel une compagnie étrangère développait un champ pétrolier ou gazier, mais cédait la place à une société iranienne pour la phase de production. Dans le nouveau système dont M. Jahanguiri a souhaité le réexamen, la compagnie étrangère devait avoir un partenaire iranien à hauteur de 51% dans une joint-venture. Ces derniers mois, des critiques se sont multipliées, notamment chez les conservateurs, contre le nouveau contrat-type. Ils estimaient qu'il donnait trop d'avantages aux compagnies étrangères. La production pétrolière de l'Iran a fortement augmenté ces derniers mois pour atteindre près de 4 millions de barils par jour, soit son niveau d'avant les sanctions internationales. L'Iran possède les quatrièmes réserves mondiales de pétrole et les secondes réserves de gaz.


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