Algérie

Prix du pétrole



Prix du pétrole
Les prix du pétrole étaient encore en baisse, hier, passant sous la barre des 54 dollars à Londres, place de cotation pour le pétrole algérien. Après une relative stabilisation au dessus de 60 dollars au mois de février, le baril de brent renoue depuis quelques jours avec une tendance baissière qui ravive les inquiétudes des pays exportateurs, à l'image de l'Algérie, face au probables répercussions négatives d'une nouvelle dégringolade des prix sur leurs économies.Hier, les cours du brut ont été notamment impactés par la sortie du rapport mensuel de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui table sur un énorme excédent d'offre qui vient principalement de la production croissante des Etats-Unis. Vers 11h30 GMT le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 53,38 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 79 cents par rapport à la clôture de vendredi.Face à cette situation, le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, s'est réuni, hier à Alger, avec le ministre angolais du Pétrole, Jose Maria Bothelo de Vasconcelos, et l'ambassadeur du Nigeria en Algérie, Haruna Ginsau, pour l'évaluation de la situation du marché pétrolier marqué par la forte chute des cours. Cette rencontre «entre dans le cadre de l'initiative du président Abdelaziz Bouteflika, qui consiste à renforcer le dialogue et la concertation entre les pays exportateurs de pétrole membres ou pas de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP)», a déclaré M. Yousfi à la presse à l'issue de cette réunion, tenue à huis clos au ministère de l'Energie.Il s'agit, a-t-il poursuivi, d'«échanger les analyses sur le marché pétrolier à court et moyen termes, de voir quels sont les impacts de la baisse des cours du pétrole sur les économies de nos pays et de voir également les possibilités de renforcer la cohésion entre tous les pays exportateurs en vue de trouver une solution commune à cette situation». Le ministre a en outre souligné que le marché pétrolier traverse une «situation délicate» ce qui a provoqué «une chute drastique des prix qui a eu des répercussions et des impacts extrêmement négatifs sur les économies de tous les pays exportateurs qu'ils soient membres ou non membres de l'OPEP».Le brent est tombé, durant les échanges asiatiques, à son plus bas niveau depuis début février, à 53,33 dollars le baril. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 44 cents à 44,40 dollars. Les cours de la référence américaine du brut sont ainsi tombés à un nouveau plus bas en six ans à 43,57 dollars le baril.Beaucoup d'analystes avaient appelé à la plus grande prudence après le rebond des cours en février, prévenant que celui-ci n'étant pas construit sur de solides fondations, les marchés du pétrole restant largement excédentaires.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)