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Prix du pétrole



Prix du pétrole
Les cours du pétrole coté à New York ont terminé en légère hausse avant-hier, rebondissant après trois semaines consécutives de chute, le marché continuant toutefois de surveiller les risques géopolitiques dans plusieurs pays producteurs d'or noir.Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en août a grappillé 8 cents, à 100,91 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après être descendu en cours de séance jusqu'à son plus bas niveau depuis le 12 mai.A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance a terminé à 106,98 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 32 cents par rapport à la clôture de vendredi. Le Brent était toutefois tombé plus tôt dans la journée à 106,21 dollars, son niveau le plus faible depuis le 8 avril.Le pétrole new-yorkais était en nette baisse depuis plusieurs semaines en raison de la combinaison d'une offre abondante et d'une faible demande en essence aux Etats-Unis, associée à un recul progressif des craintes sur l'Irak ou l'Ukraine, a relevé Gene McGillian de Tradition Energy. Mais il semblerait que le marché se stabilise parce qu'il n'y a toujours pas de résolution de la crise dans ces deux pays, a-t-il ajouté. La recherche d'une solution politique semblait en effet au point mort entre l'Ukraine et la Russie. Kiev accuse Moscou d'avoir abattu un de ses avions tandis que le Kremlin reproche à l'Ukraine d'être à l'origine d'un tir d'obus qui a fait un mort sur son territoire. En Irak, après une période d'apparente stabilité sur les lignes de front, les insurgés sunnites, menés par les djihadistes du groupe ultra-radical de l'Etat islamique, ont relancé leurs attaques et se sont notamment emparés dimanche d'une grande partie de Dhoulouiyah, à 80 km au nord de Bagdad.De plus, alors que les cours ont beaucoup pâti ces dernières semaines de la perspective d'un retour massif de l'or noir libyen sur le marché mondial, les inquiétudes sur la production de brut revenaient sur le devant de la scène au lendemain d'affrontements violents entre groupes armés pour le contrôle de l'aéroport de Tripoli, qui faisaient craindre un conflit plus large dans le pays. Autre source d'instabilité pouvant ébranler le Proche-Orient, zone essentielle pour la production et l'acheminement de brut: le nouveau cycle de violence entre Israël et les Palestiniens est monté d'un cran depuis une semaine avec le déclenchement de bombardements israéliens sur la bande de Gaza et la multiplication des tirs de roquettes du Hamas. Israël comme le Hamas ont exclu toute trêve dans l'immédiat, mais la diplomatie internationale s'active pour arracher un cessez-le-feu.En Asie, les cours du pétrole rebondissaient légèrement dans les échange matinaux, les opérateurs profitant de la forte baisse de la semaine passée, causée par la reprise imminente des livraisons de brut libyen, pour effectuer des achats à bon prix. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en août prenait 9 cents à 100,92 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord, livraison en août lui aussi, gagnait 18 cents à 106,84 dollars.




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