Algérie

Prix du pétrole



Prix du pétrole
Les cours du pétrole cotés à New York ont poursuivi leur repli avant-hier face à l'éventuel retour sur le marché de pétrole libyen et à un rapport mitigé sur les stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis.Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février, qui avait déjà reculé de près de 3 dollars la veille, a cédé 1,48 dollar pour s'établir à 93,96 dollars.A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a terminé à 106,89 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 89 cents par rapport à la clôture de la veille, après avoir chuté de 3,03 dollars la veille.Ce repli a été déclenché par le retour potentiel sur le marché du pétrole libyen, expliquait Matt Smith de Schneider Electric. Jeudi, les autorités du pays ont annoncé que la production du champ pétrolier d'al-Charara (sud, 330 000 barils par jour), suspendue depuis le 28 octobre à cause d'un sit-in de la population locale, reprendrait sous trois jours. Dimanche, l'exploitation de deux autres champs pétroliers du pays, Msala et Sarir, à l'arrêt depuis plusieurs mois en raison de la fermeture du terminal pétrolier d'al-Harriga (est), avait déjà repris. La production libyenne de brut (qui a chuté ces derniers mois à 250 000 barils par jour contre une capacité de 1,5 million de b/j en temps normal) pourrait donc remonter dans les semaines à venir alors même que l'offre de brut sur le marché mondial est déjà abondante. Après le fort recul des cours jeudi inspiré en grande partie par cette information, le marché n'est pas parvenu à rebondir à l'ouverture vendredi, soulignait Matt Smith. Et là-dessus est arrivé le rapport plutôt baissier du département américain de l'Energie (DoE).A première vue, l'annonce d'un recul des stocks de brut de 7 millions de barils la semaine dernière, trois fois plus que prévu, aurait pu faire monter les cours car c'est le signe d'une demande accrue d'or noir. Mais plusieurs observateurs imputent cette forte baisse à des considérations fiscales de fin d'année et anticipent une recrudescence des réserves de brut dès la semaine prochaine. Surtout, le rapport du DoE a aussi fait état d'un gonflement des stocks de produits distillés de 5 millions de barils aux Etats-Unis, alors même que les analystes anticipaient un recul, et d'une hausse des stocks d'essence de 800 000 barils. Cela signifie que la demande pour les produits raffinés a chuté drastiquement, peut-être à cause des vacances, relevait Matt Smith. Parallèlement, l'offre ne semble pas se tarir dans le pays: selon le DoE, les Etats-Unis ont produit quelque 8,1 millions de barils la semaine dernière, un niveau record depuis septembre 1988.En Asie, les cours du pétrole étaient sans direction vendredi en Asie, tiraillés entre la publication attendue dans la journée des derniers chiffres sur les réserves de brut aux Etats-Unis et le bombardement d'un important oléoduc irakien.Après avoir perdu près de 3 dollars la veille sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février cédait deux cents, à 95,42 dollars.Le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance grappillait en revanche 25 cents, à 108,03 dollars.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)