Algérie

Prix de l'or noir : Le brut en hausse en Asie, soutenu par des espoirs pour Grèce



Les cours du pétrole a finis la semaine en hausse en Asie, dans un marché soutenu par les espoirs de restructuration de la colossale dette grecque, ont indiqué les analystes. Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril gagnait 20 cents, à 106,78 USD, dans les échanges électroniques du matin. Le Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance prenait 15 cents à 125,59 USD. Les cours montaient en raison "d'informations sur l'avancée d'un accord pour la dette grecque, qui calment quelque peu les inquiétudes liées aux turbulences économiques dans la zone euro", indiquent les analystes de Barclays Capital dans une note. Avant-hier, en Asie, la Grèce semblait avoir remporté son pari pour la restructuration de son énorme dette après s'être assurée un taux d'acceptation de ses créanciers privés supérieur à 80% pour l'opération d'échange d'obligations souveraines qui doit effacer une ardoise de 100 milliards d'euros. Une restructuration réussie ouvrirait la voie au déblocage de prêts de 130 milliards prévus par la zone euro fin octobre. Ces deux volets, désendettement et renflouement, composent le deuxième plan de sauvetage du pays élaboré par ses partenaires internationaux. Le marché attend par ailleurs la publication du rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis. Les analystes tablent sur un taux de chômage inchangé à 8,3%.En Europe, comme à New York, le brut en hausse modeste grâce aux chiffres de l'emploi US
Les prix du pétrole progressaient modestement en fin d'échanges européens, sur un marché soutenu par de bons chiffres de l'emploi aux Etats-Unis mais que le succès de l'opération de restructuration de la dette grecque était loin de rendre euphorique. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril s'échangeait à 125,79 dollars, progressant de 35 cents par rapport à la clôture de la veille. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril a pris 82 cents par rapport à la clôture de la veille, pour finir à 107,40 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Cette tendance haussière a été toutefois contrebalancée par la hausse plus importante qu'attendu du déficit commercial des Etats-Unis qui s'est fortement creusé en janvier, atteignant son plus haut niveau depuis octobre 2008 à 52,6 milliards de dollars. Cela inquiète car le marché se rend compte que la flambée des prix du pétrole a un impact réel sur la demande, a indiqué M. Flynn. Après une ouverture en baisse et un début de séance hésitant, de bons chiffres mensuels sur l'emploi, baromètre de la santé économique aux Etats-Unis, ont enthousiasmé le marché, a constaté Phil Flynn, de PFG Best. Après un début de journée hésitant, les investisseurs ont été encouragés par un bon rapport mensuel sur l'emploi américain, considéré comme un baromètre de la santé économique des Etats-Unis, premier pays consommateur de brut. Les Etats-Unis ont connu en février un nouveau mois d'embauches massives, même si celles-ci n'ont pas suffi à faire baisser le chômage, qui est resté inchangé, à son niveau le plus bas depuis trois ans. La création nette de 227 000 emplois le mois dernier montre que l'économie est "en voie de guérison" après la crise, a affirmé vendredi un conseiller du président Barack Obama. Les cours du baril étaient déjà montés la veille, grâce à un regain d'optimisme sur une opération de réduction de la dette grecque, mais l'annonce des résultats de cette opération, avant-hier matin, n'a dans un premier temps entraîné qu'une réaction limitée des marchés. Le gouvernement grec a confirmé avoir recueilli 83,5% d'acceptation de l'ensemble de ses créanciers privés pour un échange d'obligations, qui devrait permettre d'effacer plus de 100 milliards d'euros de dette du pays et débloquer une aide internationale permettant à Athènes d'éviter un défaut de paiement La prudence devrait toutefois rester de mise concernant la zone euro: "La Grèce a certes réussi son échange d'obligation, ce qui écarte la menace d'une faillite du pays dans l'immédiat, mais cela ne fait qu'une étape de plus dans la lutte contre la crise des dettes européennes", observaient les experts du cabinet viennois JBC Energy. De plus, les inquiétudes sur la solidité de la demande énergétique mondiale dominent de plus en plus les investisseurs, notaient-ils: "un baril autour de 125 dollars constitue un fardeau écrasant pour les pays importateurs", en particulier pour les Européens, ce qui pourrait entraver leur croissance. Par ailleurs, les opérateurs digéraient vendredi matin une salve d'indicateurs moroses en Chine, deuxième pays consommateur de brut de la planète, montrant notamment un net ralentissement du PIB au quatrième trimestre de 2011. Sur les deux premiers mois de l'année, la production industrielle chinoise a augmenté de 11,4%, la plus faible croissance enregistrée depuis deux ans et demi, et les ventes de détail ont également sérieusement décéléré. "Ces chiffres suggèrent que la reprise chinoise marque le pas, et les nuages sur la croissance du pays s'amoncellent à l'horizon", commentait Mark Williams, de Capital Economics, tout en estimant que "la forte chute de l'inflation donne de la marge pour un nouvel assouplissement de la politique monétaire".


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