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Prix de l'or noir : Le pétrole finit en hausse malgré le bond des stocks de brut americains



Prix de l'or noir : Le pétrole finit en hausse malgré le bond des stocks de brut americains
Le pétrole a fini en hausse à New York, avant-hier, dans un marché volatil digérant un bond des stocks hebdomadaires de pétrole américains à leur plus haut en 31 ans, à la veille d'une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à Vienne.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet a avancé de 48 cents à 93,61 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après une ouverture en nette baisse.
A Londres, à l'inverse, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a fini à 102,19 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 24 cents par rapport à la clôture de la veille.
Les cours de l'or noir, qui avaient cédé plus d'un dollar peu après l'ouverture, ont changé de direction en cours de séance, passant dans le vert en dépit de la sortie de chiffres peu encourageants sur la demande en brut aux Etats-Unis, le premier consommateur mondial de brut.
Le Département de l'Energie américain (DoE) a fait état d'un bond inattendu de 3 millions de barils des stocks au cours de la semaine achevée le 24 mai. Il s'agit d'un nouveau record depuis le début de la publication de ces statistiques hebdomadaires en 1982, et d'un sommet depuis mai 1931 selon des chiffres mensuels du ministère.
Ce rapport est incontestablement baissier, nos réserves sont très élevées par rapport à notre consommation pour cette époque de l'année, a commenté James Williams, expert de WTRG Economics, estimant que la hausse des prix consécutive à la publication du rapport était plus technique que structurellement justifiée par les chiffres.
En effet, bien qu'indiquant un nouveau gonflement des réserves américaines à des niveaux historiques, les statistiques du DoE restaient inférieures aux estimations publiées mardi soir d'une hausse hebdomadaire de 4,4 millions de barils par la fédération professionnelle API, qui publie ses propres chiffres. Et les réserves d'essence ont bien reculé, a concédé M. Williams. Ces stocks ont en effet enregistré un repli de 1,5 million de barils, huit fois plus fort qu'attendu, un signe de bon augure à l'orée de la saison estivale des grands déplacements en voiture.
De leur côté, les réserves de produits distillés (qui incluent le gazole et le fioul de chauffage) ont augmenté de 1,9 million de baril, presque dix fois plus que prévu.
Les opérateurs restaient nerveux à la veille une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à Vienne.
Les analystes s'attendent à un maintien du plafond de production collectif de l'organisation, fixé à 30 millions de barils par jour (mbj) depuis fin 2011.
Les chefs des délégations de l'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis, du Koweït, de l'Irak, du Venezuela et de l'Angola ont récemment tenu des propos allant tous dans ce sens, estimant satisfaisant le niveau actuel des prix.
A l'inverse, l'Iran s'est prononcé en faveur d'une baisse de la production du cartel, les cours étant jugés insuffisamment élevés par Téhéran.
En Asie, les cours du pétrole se reprenaient légèrement dans les échanges matinaux après le net recul de la veille provoqué par un regain d'inquiétudes sur l'économie mondiale.
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juillet gagnait 1 cent à 93,14 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison à même échéance, s'appréciait de 15 cents à 102,58 dollars.


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