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PRIVES DU TRANSPORT SCOLAIRE : Des écoliers d'un autre temps



PRIVES DU TRANSPORT SCOLAIRE : Des écoliers d'un autre temps
Ils n'ont eu ni la chance de choisir le lieu de naissance, ni celui de la résidence de vivre juste aux côtés d'institutions scolaires proches des toits familiaux, les écoliers des zones rurales souffrent quotidiennement d'un lourd calvaire pour joindre les écoles.
Ils sont 56 douars de moins de 200 âmes mais dont le nombre d'enfants "scolarisables" a dépassé largement la vingtaine, qui demeurent à ce jour sans lieux d'étude. Selon une source digne de foi émanant de la fédération des parents d'élèves, ils sont plus de 1000 élèves à sillonner les routes de la wilaya, sous les chutes de pluies et les rafales de vent de cet hiver qui s'annonce si rude et affreusement rugueux. Quotidiennement, ils se lèvent tôt le matin et empruntent les pistes, la peur au ventre, pour se rendre sur la route où ils attendent le passage d'un bus scolaire aux rotations irrégulières ou des automobilistes qui les prennent à bord. Souvent essoufflés par de longs trajets, ils parviennent en classe, totalement déboussolés et ne peuvent suivre convenablement les cours. Tel est le calvaire enduré par ces écoliers qui finissent par rendre le tablier en face de tant de difficultés, que les collectivités locales peuvent résoudre .Il suffit juste de la disponibilité d'un bus scolaire à rotation régulière et permanente et l'aménagement des chemins d'accès à ces zones rurales, qui ont le droit au développement social et à la scolarisation de leurs enfants.


Un jour alors que je me démenais à faire de mon établissement rural une école digne de recevoir des enfants et de faire en sorte que les enseignants puissent être plus performants dans les leçons se maths et e sciences ,un inspecteur me dit textuellement "pourquoi voulez-vous que tous ses élèves réussissent leur scolarité ;qui va cultiver la terre et surveiller les troupeaux?"Cet inspecteur a quetre enfants :deux médecines spécialistes et deux ingénieurs d'Etat formés par l'Ecole Algérienne. L'époque où le fils du cultivateur devenait médecin est révolue quelle que soit l'intelligence et la volonté de ce fils de fellah. les écoles foisonnent partout ,mais les chances ne sont plus les mêmes pour les uns et les autres. Ceux qui ne peuvent payer chèrement des cours privés ne peuvent accéder que difficilement à des notes requises. Le bakchiche pour les uns ,le manque de moyen pour les autres fait que la démocratisation de l'enseignement applique les visées de cet inspecteur.
amaramimi - retraité - Alger, Algérie

06/02/2013 - 69747

Commentaires

Un jour ,je me débattais à faire de mon établissement scolaire rural,,un établissement digne de recevoir des enfants et des enseignants aptes à donner des cours performants ,un inspecteur arriva pour me dire : pourquoi voulez vous que tout le monde fasse des études et réussisse sa scolarité? Qui va travailler la terre et surveiller les moutons ? Cet inspecteur avait quatre deux ingénieurs et deux médecins spécialistes. Ne croyez pas que désormais le fils du cultivateur deviendra facilement médecin ,même s'il a toute la volonté et l'intelligence du monde entier. Cette époque est révolue et on y travaille sciemment. D'ailleurs un haut responsable dit dans un discours officiel :pourquoi le fils du fellah doit devenir médecin?
amaramimi - retraité - Alger, Algérie

06/02/2013 - 69745

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