« Il n'y a aucun retard dans le processus de privatisation du Crédit Populaire d'Algérie », a affirmé hier le PDG de cette banque, en marge de la cérémonie de signature d'une convention de financement d'une chaîne hôtelière au profit de la Société immobilière et d'exploitation hôtelière algérienne (SIEHA/SPA). Le PDG du CPA, M. Djellab Mohamed, qui n'a pas voulu avancer une quelconque date, a tenu à rassurer néanmoins que le « calendrier sera respecté » et que « la privatisation est imminente ». Ainsi, si l'on se fie aux déclarations du premier responsable de cette banque, le mois de juin est le délai que s'est fixé le gouvernement pour l'étude des offres de pas moins de six banques, dont quatre françaises. « Il n'y a aucun problème de quelque nature que ce soit dans le processus de privatisation de la banque », a-t-il certifié. Par ailleurs, une convention-cadre portant sur les modalités d'accompagnement financier du plan de développement de la SIEHA a été signée hier à l'hôtel El-Aurassi entre M. Djellab Mohamed, représentant le CPA, et Djilali Mehri, représentant la Société immobilière et d'exploitation hôtelière algérienne, constituée du groupe Mehri et d'Accor. Cette première convention, signée en présence du ministre du Tourisme, Nordine Moussa, porte sur le financement, dans un premier temps, de trois hôtels pour un montant de 2.5 milliards de dinars. Le programme d'investissement global prévoit la réalisation, en trois phases, de 24 hôtels de type Ibis/Novotel, d'une capacité de 3.600 chambres, répartis sur tout le territoire national pour un coût prévisionnel de 22 milliards de dinars, ce qui, souligne-t-on également, va permettre la création de plus de 5.000 emplois directs et pas moins de 10.000 autres emplois indirects. Lors de son intervention, Djilali Mehri a tenu tout particulièrement à saluer « les facilitations accordées par les autorités nationales pour la réalisation du projet », dont le programme s'échelonnera sur 9 années. « Nous sommes en train de réaliser un rêve que nous chérissions depuis un quart de siècle », a déclaré pour sa part le représentant du groupe Accor, en soulignant qu'avec la réalisation du programme, c'est l'industrie du tourisme qui est remise sur rail. Ce responsable, venu expressément assister à la signature de la convention, a expliqué que le concours des autorités algériennes est tout-à-fait nécessaire pour la relance du secteur du tourisme. « J'ai une confiance absolue que l'Algérie dans les prochaines années deviendra un acteur incontournable », a t-il déclaré, tout en soulignant que le secteur du tourisme a toujours constitué un facteur de développement durable à travers toute la planète. Le ministre du Tourisme, qui s'est félicité de la signature de la convention, a tenu à exprimer pour sa part toute la volonté politique du gouvernement pour la relance du secteur du tourisme, qui constitue, d'après lui, 10% de l'emploi mondial. Nordine Moussa, qui rappellera que l'enjeu est la création de l'emploi dans le pays, a annoncé que d'ici 2015, le secteur sera doté de 120.000 lits supplémentaires.
Posté Le : 21/03/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Z Mehdaoui
Source : www.lequotidien-oran.com