Privatisation des entreprises publiques de récupération du fer

Les Français et les Emiratis intéressés Le Conseil de participation de l’Etat vient de relancer le débat sur la privatisation des trois entreprises nationales de récupération du fer, à leur tête l’entreprise de récupération du fer de l’Oranie, spécialisée également dans les exportations de déchets ferreux. En dépit de la «bonne santé» de ces trois entreprises installées à Alger, Annaba et Oran, leur privatisation ne semble qu’une question de mois. Selon des sources bien informées, des investisseurs étrangers se montrent de plus en plus intéressés par l’ouverture du capital de ces sociétés, multipliant, depuis quelque temps, leurs visites à ces unités. Les Français et les Emiratis partent avec de bonnes chances de décrocher l’acquisition de ces entreprises. A cet effet, on nous a signalé que les pouvoirs publics auraient décidé de vendre les trois unités au même opérateur dont l’identité et la nationalité n’ont pas encore été rendues publiques. Selon nos références, l’entreprise de récupération du fer de l’Oranie jouit d’une bonne situation financière et ne souffre d’aucun problème. Elle active depuis des années dans la récupération du fer et son exportation. Elle fonctionne selon les normes internationales en vigueur. Cette entreprise dispose de deux unités ; l’une, spécialisée dans la récupération du fer est installée dans la commune d’Oran ; l’autre, destinée à la production, est implantée dans la zone industrielle de Hassi Ameur et compte 240 travailleurs. Pendant la période où l’interdiction des exportations des déchets ferreux était en vigueur, elle avait enregistré une baisse de 90% de son chiffre d’affaires. Cependant, l’expérience et le savoir-faire dont jouissent son personnel et son encadrement lui ont permis de s’adapter à la situation et au nouvel environnement économique. Malgré la rude concurrence des entreprises privées, l’unité publique a réussi à se maintenir et préserver sa place sur le marché du fer. Les différentes distinctions internationales qu’elle a reçues en sont la preuve. Sifi F./S.A.