Algérie

Privatisation de l?EPSA de Souk Ahras



Trève sociale et grogne L?entreprise des peintures de Souk Ahras EPSA sera privatisée à partir du mois de janvier 2008, apprend-on auprès d?une source très au fait du dossier. Une trêve sociale d?une durée de 5 ans concernera les 370 travailleurs de l?usine qui seront maintenus dans une première étape à leurs postes d?origine. La dépermanisation et autres formules de retraite et de départ volontaire ont été préconisés comme solutions pour l?entreprise qui sera gérée par une firme française, porteuse d?après la même source d?une technologie de pointe dans le domaine. Un cadre de l?usine nous a fait part de la réflexion suivante « L?entreprise est financièrement bien portante à cause de certaines conjonctures et d?une qualité de produit qui n?a jamais connu le marasme. Des surprofits ont été réalisés par les travailleurs sans que ces derniers n?en profitent autant qu?une minorité privilégiée ». De leur côté, les employés que nous avons eu l?occasion de questionner ont différemment accueilli la nouvelle. Pour certains il s?agit d?une mort programmée du secteur public et d?une inévitable compression des effectifs. Pour d?autres, rassurés sans doute par la trêve sociale des 5 ans et victimes au sein de l?entreprise d?un outrageant deux poids deux mesures, « le glas a sonné pour un monopole et un selectivisme dans les relations de travail qui durent depuis plus de deux décennies ». L?un d?eux nous lancera : « Nous ne pouvons crier de joie pour l?inévitable liquidation de notre usine, mais vu le monolithisme dans la gestion et les dépassements multiformes nous en sommes indifférents ». En sus du problème de l?environnement soulevé maintes fois par l?APW, celui du non-respect de l?hygiène du travail dévoilé par M.S., un délégué du personnel, EPSA se permet des salaires imaginaires et des postes spécifiques pour des employés sans profile et souvent absents ou en missions fictives à Alger. C?est la faute aux Français.


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