Algérie

Privatisation



L?Etat doit se consacrer à la régulation L?Etat est désormais tenu d?accélérer son désengagement de l?activité commerciale et économique pour se consacrer essentiellement à ses missions véritables de surveillance et de régulation du marché. C?est en ces termes que le ministre de l?Industrie, El Hachemi Djaâboub, a tenté de mettre en évidence, hier, lors d?une conférence qu?il a animée à l?Ecole supérieure de commerce à Alger, la nécessité de mener à bien la politique des privatisations décidées par les pouvoirs publics. En ce sens, a-t-il tenu à rappeler, « une liste de 900 entreprises sur un total de 1200 est déjà présentée sur un site Internet du ministère des Participations de l?Etat en vue de leur privatisation ». Hormis les entreprises dites stratégiques que sont Sonatrach, Sonelgaz et la SNTF, « l?ensemble des entités du secteur économique public, a-t-il indiqué, sont désormais proposées à des cessions totales ou partielles ». PROMOTION DES INVESTISSEMENTS Et de préciser que si la privatisation des trois entreprises stratégiques visées n?est pas actuellement à l?ordre du jour, « cela ne signifie pas pour autant que leur ouverture à la participation privée soit définitivement exclue dans les prochaines années ». Dans cet ordre d?idées, a-t-il insisté, « la mise en ?uvre des privatisations est conçue avant tout comme un instrument privilégié pour la promotion des investissements ». « Il ne s?agit pas, a-t-il soutenu, d?opérations de ventes aux enchères, mais de cessions d?entreprises publiques afin de préserver et de promouvoir l?activité économique. » Aussi a-t-il expliqué : « Même si le capital privé national bénéficie du même intérêt que les entreprises étrangères pour la reprise des entités privatisables, il n?en demeure pas moins que les pouvoirs publics souhaitent avant tout réussir à mener des opérations de privatisations qui soient porteuses d?investissements directs étrangers (IDE) ».A cet effet, a-t-il affirmé, « il est désormais question d?accélérer la mise en ?uvre des privatisations tant qu?il y a des acheteurs intéressés ». Une telle option, a-t-il considéré, « découle du fait qu?à mesure que s?effectuent de nouveaux investissements dans tel ou tel secteur, les entreprises déjà existantes finissent par perdre de leur valeur ».


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