Algérie

Prison ferme requise pour le directeur de l'ADE et de 4 de ses collaborateurs


Poursuivis de plusieurs délits dont dilapidation des fonds public, faux et usage de faux, utilisation abusive des biens de l'entreprise, le parquet du tribunal de Khenchela a requis de lourdes peines de prison ferme (quatre années) et des amendes allant jusqu'à 100 millions de centimes à l'encontre du directeur de l'unité de de la wilaya de Khenchela et de quatre de ses proches collaborateurs.En effet, le directeur d'unité de la wilaya de Khenchela, quatre de ses collaborateurs et leurs adversaires syndicalistes ont été appelés pour la seconde fois à la barre dans une énième affaire liée au dilapidation des biens publics, faux et usage de faux et utilisation abusive des biens de l'entreprise. Cette audience a été consacrée uniquement à l'intervention du parquet qui a présenté sa réquisition. La salle d'audience est tombée dans un silence de mort avant et après que le ministère public ai prononcé les peines requises pour les accusés à savoir : Quatre année de prison ferme et des amendes allant jusqu'à 100 millions de centimes pour chaque accusé dans cette affaire. Le verdict de cette affaire a été inscrit pour l'audience du mardi 12 juin 2018. Pour rappel, c'est à la suite d'une requête déposée par des syndicalistes de deux unités et plusieurs cadres de l'entreprise, que le parquet de Khenchela a ordonné l'ouverture d'une enquête. Les services de la sûreté de wilaya de Khenchela avaient été chargés pour traiter cette affaire. Les mis en cause ne sont autre que le directeur et quatre cadres de l'unité de l'Algérienne Des Eaux (ADE) de Khenchela dont le chef de département du personnel, l'adjoint du directeur chargé de la sécurité. La rémunération d'un proche du directeur pendant trois mois alors qu'il se trouvait en prison, a été la goutte qui a fait déborder le vase. Plusieurs autres affaires de l'ADE relatives à des détournements de fonds avaient été également traitées par la même juridiction. A la sortie du tribunal, un syndicaliste a indiqué à la presse que cette affaire n'est pas la seule ajoutant, je cite : «Je suis étonné qu'aucune enquête n'a été ouverte en ce qui concerne les disparitions mystérieuses du matériel roulant flambant neuf dont un camion et un véhicule Mitsubishi de l'entreprise. A ce même sujet, le même représentant des travailleurs a indiqué qu'il est de même pour le matériel informatique qui s'est «volatilisé» sans que les auteurs de ce vol ne soient identifiés ou punis. Notre interlocuteur a fait savoir que le matériel informatique comprenant des données des clients a disparu sans que les serrures du bureau, la porte d'entrée et les fenêtres ne soient endommagées. L'un des syndicalistes a également déclaré que plusieurs affaires ont secoué l'entreprise sans que la tutelle ne bouge le petit doigt. «Lorsque des individus illettrés occupent des hautes fonctions et se font rémunérer à coups de 14 millions de centimes par mois, en qualité de cadres supérieurs, il est inutile de faire un dessin pour démontrer le mal qui ronge cette entreprise», a fait savoir le même syndicaliste. «N'importe quel employé qui oserait s'opposer à ces «massacres» sera «gommé», a-t-il expliqué. Une chef de service de comptabilité a été licenciée abusivement après 26 ans de service», a fait savoir le syndicaliste. Ce dernier devait ajouter que lui-même et les autres membres du syndicat ont été cités dans un procès-verbal de la commission discipline mettant fin à la fonction à cette cadre de l'entreprise. «Nous avons signé un communiqué à ce sujet à travers lequel nous avons dénoncés cet état de fait tout en signalant que nous refusons que soyons associés à des règlements de compte», a-t-il conclu. Il est à signaler que nous avons tenté à plusieurs reprises de nous approcher des responsables de l'ADE mais sans résultat. Il est de même pour le nouveau directeur de l'ADE à Alger où il nous a été répondu qu'il se trouve en réunion de travail à l'extérieur du siège,» Nous y reviendrons.
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