Prise en charge médicale dans les zones enclavées

A partir du 1er décembre prochain, une caravane médicale sillonnera les villages et les douars les plus reculés de la wilaya de Tipasa. Cette initiative, explique Dr Amrani Toufik, directeur de la santé et de la population (DSP) de la wilaya, entre dans le cadre d'une action de proximité qui s'inscrit dans la durée et non pas à titre conjoncturel. « La caravane en question est dotée d'un plateau technique en mesure de permettre des consultations dans différentes spécialités », fait-il savoir. Il faut savoir que la carte sanitaire de la wilaya de Tipasa compte 97 salles de soins, dont une partie ne fonctionne pas encore pour différentes raisons. En effet, il existe des structures de ce type qui ne sont pas encore pourvues d'aménagements nécessaires pour leur mise en fonction. En outre, le déficit en matière de la ressource humaine dans le secteur de la santé publique de la wilaya fait que sa gestion doit se faire d'une manière optimale. Ainsi, la wilaya ne compte que 590 médecins généralistes et 2.100 paramédicaux. Un effectif qualifié d'insuffisant compte tenu de la consolidation de la carte de la santé locale, particulièrement en matière d'infrastructures à la faveur des programmes réalisées lors des trois dernier plans quinquennaux. En plus donc de la caravane médicale et l'ajout à court terme de cinq nouvelles permanences qui fonctionneront en H24 à Sidi Amar, Aïn Tagouraït, Meurad, Messelmoun et Aghbal, il est prévu en 2016, l'entrée en service de trois cliniques mobiles dispensant des soins et une prise en charge, notamment dans les spécialités de base. Celles-ci rayonneront sur les parties de la wilaya qui connaissent un déficit ou un manque en matière de prise en charge médicale. « Normalement tous les engagements sont pris pour que ces cliniques mobiles entrent en service dans des délais très courts », assure le directeur de la santé de Tipasa.