Algérie

Prise en charge des préoccupations des citoyens



Prise en charge des préoccupations des citoyens
Les assemblées populaires communales sont engluées dans une série de contraintes objectives qui affaiblissent leur réactivité par rapport aux doléances des électeurs.Un peu plus d'un an après l'installation des nouveaux maires, on enregistre quelques améliorations au niveau de l'accueil des citoyens, de l'écoute et des prestations de l'état civil. Un président d'APC de la capitale reçoit les citoyens pendant deux jours de la semaine, les associations durant toute une journée. On délivre plus rapidement les extraits de naissance, les fiches individuelles, les fiches familiales, les certificats de résidence et autres documents de l'état civil dans les communes de la wilaya d'Alger. "Mais cela reste nettement insuffisant. Les préoccupations majeures des citoyens : emploi des jeunes, logement social, problèmes d'environnement (hygiène des rues et des cités, assainissement) ne sont pas pris en charge", commente une source sûre proche des mairies de la capitale. Une grande partie des habitants de la capitale se plaint également du manque d'équipements socioéducatifs (centres de santé, équipements sportifs, de loisirs...), du manque d'entretien des écoles, de l'insalubrité des rues et des cités, des égouts éventrés dans plusieurs quartiers d'Alger dégageant des odeurs nauséabondes, des routes défoncées (routes communales et de wilaya). Une situation qui perdure depuis des années, sans que les autorités daignent y remédier. Des élus mettent en avant les contraintes objectives qui expliquent pourquoi le bilan d'une année de gestion des nouvelles APC n'est guère reluisant.Budgets insuffisants, absence d'assiettes foncières dans la capitale en contexte de foncier dormant des entreprises publiques et autres entités de l'état, pouvoir de décision centralisé chez le wali, le wali délégué, voire même le secrétaire général de la commune, autant de freins qui bloquent les mairies dans leurs tentatives de répondre aux principales préoccupations des citoyens.Il faut y ajouter une demande sociale en forte expansion face à des moyens dérisoires entre les mains des P/APC. Et un retard dans la modernisation de l'administration locale. L'informatisation dans les communes de la capitale n'est pas systématisée. Les APC à Alger n'ont pas en particulier leur propre site web. On est donc loin de l'administration électronique, d'une interactivité entre la collectivité locale et les citoyens de la commune.En ce sens, les mairies souffrent du manque de ressources humaines qualifiées. Néanmoins, on peut reprocher aux présidents d'APC dans beaucoup de cas leur manque d'initiative pour se rapprocher des citoyens et tenter de résoudre les problèmes urgents de leurs électeurs.K. R.NomAdresse email




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