L'association «Kafil El Yatime» (prise en charge de l'orphelin), se plaint que cette catégorie de la population ne bénéficie pas encore de l'intérêt qu'elle mérite dans la société et qu'elle-même n'arrive pas à répondre à tous les cas recensés à son niveau. La chargée de communication de cette association indique que «le nombre d'orphelins inscrits sur nos listes sont de 4.050 cas, dont seulement 120 bénéficient d'une prime de 4.000 dinars mensuelle. C'est là un projet et une de nos actions permanentes, dénommée «Kafalat El Yatime» qui consiste en l'aide financière en question qui leur permet de répondre à certaines nécessités, à l'instar de suivre une scolarité dans des conditions normales et de pourvoir à un minimum de besoins alimentaires et autres». En plus de cette action d'octroi d'une aide financière, «nous développons d'autres actions à caractère plus ponctuel et saisonnier, dira-t-elle, afférentes à la prise en charge de l'orphelin sur le plan social, sanitaire, éducatif, culturel et même sur celui des loisirs. Elle indique que des visites ont été organisées dans les musées, au parc d'El Meridj etc., «de même que nous avons établi des conventions avec des médecins et autres partenaires dans le but de faire bénéficier cette catégorie de citoyens de services gratuits».Reconnaissant que, malheureusement, toutes ces actions ne représentent qu'une goutte d'eau par rapport à la demande et sont largement insuffisantes. Pour sa part, la chargée de communication de l'action sociale (DAS) a indiqué que son administration déploie deux actions en direction de la catégorie des orphelins. D'abord, elle aide les familles dans leurs démarches pour obtenir la «Kafala» d'un enfant. Ensuite, en matière d'aide directe, elle assure des placements d'orphelins auprès de familles, appelées «nourrices» (au nombre de 98 pour cet exercice 2015), qui bénéficient d'une prime de 1.300 dinars par mois pour chaque cas, augmentée à 1.600 dinars lorsque le «Kafil» est handicapé. Ces familles jouissent également de la sécurité sociale. «En plus il y a la prise en charge directe dans nos centres de cas de pensionnaires, à savoir ceux de l'enfance assistée et de la pouponnière, dont le nombre total est estimé à près 70».
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Posté Le : 16/01/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com