Algérie

prise en charge des femmes incarcérées à Skikda



prise en charge des femmes incarcérées à Skikda
Cette formation couvre trois axes principaux, à savoir la prise en charge des détenues et leur réinsertion sociale, l'appui institutionnel à la formation du personnel, et la sécurisation et modernisation des établissements pénitentiaires.La cour de Skikda abrite depuis dimanche, dans le cadre de la réforme de l'organisation pénitentiaire, une session de formation au profit des gardiennes des prisons sur le thème de la prise en charge des femmes incarcérées.Ce programme de formation est assuré par des experts de l'Union européenne et financé à hauteur de 18.5 millions d'euros avec une contribution algérienne d'un montant de 1.5 million de dollars. "L'objectif principal de ce projet est l'humanisation des conditions de détention des femmes et particulièrement celles avec les nourrissons et leur réinsertion réelle", dira le procureur général de la cour de Skikda.Cette formation couvre trois axes principaux, à savoir la prise en charge des détenues et leur réinsertion sociale, l'appui institutionnel à la formation du personnel, et la sécurisation et la modernisation des établissements pénitentiaires. "Des contrats ont été établis, certains ont été clôturés et d'autres toujours en cours", dira le directeur de l'appui du projet, SlimaneTayebi qui rajoutera que cette session entre dans le cadre de la mise en ?uvre du contrat relative aux services, soit la formation, d'un montant total de 4 millions d'euros. Auparavant, une centaine de sessions de formation et 14 voyages d'études au niveau des Etats de l'Union européenne ont été effectués depuis le lancement de l'opération en septembre 2012.Les thèmes de cette formation spécifique touchant la prise en charge de personnes vulnérables ont trait aux règles qui président à la gestion des femmes incarcérées, la prise en charge adaptée, l'accueil des enfants auprès de leur mère, le maintien des liens familiaux avec présentation d'une expérience française, le parcours d'exécution de la peine et les dispositifs de préparation de la sortie et les pratiques professionnelles des personnels entre autres. Cette formation de 5 jours est dirigée par Sylvie Manaud-Benazeraf, une experte française et actuelle chef de la maison d'arrêt de la santé de Paris qui dispose d'une longue expérience de 26 ans dans le milieu carcéral, comme a tenu à le souligner George Gossin, l'un des 4 experts de l'Union européenne qui dirige ce programme en Algérie.A. BNomAdresse email




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