Retour - Après un semblant d'accalmie, on se dirige droit vers un nouveau bras de fer entre la FAF et les présidents des clubs professionnels.
Le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, avait déclaré, il y a un mois, que son instance prendra totalement en charge les équipes professionnelles en matière de déplacements et d'hébergements tout au long de la saison. Une décision prise après la réunion qui a eu lieu entre le responsable en question et les présidents de clubs, regroupés sous l'égide du Forum des clubs professionnels.
A l'heure actuelle, force est de constater que cette décision n'est pas encore entrée en vigueur et les représentants du FCP commencent à s'impatienter. Ils n'écartent pas une nouvelle montée au créneau pour revendiquer que les choses se fassent dans les plus brefs délais.
Toujours est-il, ces clubs, et face au manque d'assises de gestion et de ressources financières, se trouvent confrontés à un embarras de taille, celui de rassembler l'argent nécessaire pour subvenir aux besoins de leurs équipes respectives, entre déplacements, hébergements et paiement des salaires des employés. L'exemple du CRB est, actuellement, le plus frappant. Un club appelé à se déplacer, le 17 du mois en cours, vers les Comores pour son match de Coupe arabe, et qui s'est retrouvé contraint de demander un prêt à la FAF pour assurer son déplacement, avant de le rembourser une fois l'argent de l'Union arabe de football encaissé. Certes, la FAF a une part de responsabilité dans cette situation, mais chacun sait qu'elle est partagée avec les clubs et leurs responsables. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les différentes SSPA de ces clubs professionnels renferment plusieurs investisseurs et hommes d'affaires, sans pour autant qu'une feuille de route digne de ce nom soit mise en place pour assurer que tout tourne rond.
D'ailleurs, le président démissionnaire de l'ES Sétif, Abdelhakim Serrar l'a déclaré, récemment, en indiquant que tous les présidents, lui compris, ne savent pas sur quel pied danser et ignorent le vrai sens du professionnalisme. «On ne s'intéresse qu'au prestige et à la surenchère et on avance, désormais, à reculons.
Certes, l'adage dit qu'«il faut reculer pour mieux sauter», mais cela ne s'applique que dans le cas où on le fait volontiers et pour cet objectif. Or, ce qu'on constate, actuellement, c'est qu'on est train de reculer sans faire attention et on ne se réveillera que trop tard», avait-il déclaré. Les choses vont, ainsi, droit dans le mur.
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Posté Le : 03/10/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Benhamla
Source : www.infosoir.com