«La prise de conscience tardive de l'intérêt réel intellectuel et scientifique de sa pensée vigoureuse et profonde tranche avec les frustrations du savant fécond qu'il fut. En effet, il vivait, non sans une certaine amertume, l'impression qu'il apparaissait comme un «prêcheur» «in deserto» en terre d'Islam en dépit de l'importante production littéraire en langue arabe, alors que l'écho de sa pensée est considérable en Europe et aux Etats-Unis. La réflexion de Mohamed Arkoun est essentiellement humaniste.
Fondée sur le savoir/critique et non sur la connaissance/croyance. «Son travail de déconstruction, prélude à toute refondation de la pensée particulièrement philosophique et théologique, passe par sa double critique de la raison islamique et de la raison juridique. Aussi son entreprise intellectuelle passe- t-elle par son triptyque désormais bien connu de la transgression, du déplacement et du dépassement».A souligner que le Centre culturel algérien a également invité Ghaleb Bencheikh à évoquer, ce mardi, l'homme et sa personnalité.
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Posté Le : 01/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nadjia Bouzeghrane
Source : www.elwatan.com