Printemps blidéen de la poésie

L'Entreprise de promotion artistique et activité culturelle (EPAAC) de la commune de Blida a organisé, récemment, le «Printemps blidéen de la poésie» (1re édition) avec le slogan «Espoir et beauté» au Centre régional d'informations de la 1re Région militaire (Bab Essebt). Vingt-cinq poètes de renom sont arrivés des différentes régions du pays dans la ville des Roses avec leurs singularités et leur richesse pour dire, à leur manière, l'espoir et la beauté avec des mots lumineux qui ont charmé un auditoire nombreux, acquis et conquis.Deux poètes venus du Maroc ont donné à cette manifestation culturelle d'une nouvelle dimension : le printemps de la poésie qui se voulait d'abord blidéen, puis algérien, est devenu, grâce à eux, maghrébin.Mohamed Chennouf, le poète marocain, a séduit la salle avec sa manière saccadée de déclamer ses textes d'une infinie beauté. Il a chanté l'amour, la femme et? sa mère. Sa compatriote, Zakia Mermouk, dans un style différent, a «défié» Piaf, Brel et Julio Iglessias. Bendekoum Rabah, le doyen des poètes du genre «melhoun», a fait dans un premier poème, de façon magistrale, le tour des villes du pays en rimes. Sayah El Baghdadi, dans une langue pure aux douces sonorités a conquis son public.Boualem Benslimane, de Boufarik, Degas Amar, de M'sila, Mohamed Nahal, de Tébessa, Ali Menasria, de Guelma? Ils étaient nombreux. Ils étaient talentueux. Ils savaient manier le verbe et l'image et moduler leur voix. Mourad Rekik, le président de l'EPAAC, est satisfait : «Pour une première édition, je pense, d'après les impressions des invités, que c'est une réussite. Nous espérons que les prochaines seront meilleures, avec plus de poètes de toute l'Algérie et d'ailleurs, pourquoi pas ' Elles seront plus riches et variées. Rendez-vous est pris pour la deuxième édition.»