L'adolescence 'révolutionnaire' arabe a sur-couté économiquement pour un pâle résultat démocratique. De lourdes pertes économiques, en emplois et en investissement ont été déplorées, ces trois dernières années, dans la région MENA, tant dans les pays proies aux anarchies que dans les autres, victimes des amalgames et des images stéréotypées, comme le Maroc. Selon la banque britannique HSBC, qui a réalisé une étude sur le cout économique du Printemps Arabe de 2010 à 2012, les insurrections populaires, révoltes, heurts et carnages sanguinaires, dans les différents pays du printemps arabe, ont couté à la région toute entière, la faramineuse somme de 800 milliards de dollars. HSBC ne prédit rien de bon pour le futur, selon elle, à fin 2014, dans 7 pays, considérés comme étant les plus impactés, à savoir l'Egypte, la Tunisie, la Libye, la Syrie, la Jordanie, le Liban, le Yemen et le Bahreïn, les PIB devraient être 35% inférieurs aux prévisions établies avant le déclenchements des chaos en 2011.
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Posté Le : 16/10/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nadine
Source : www.reflexiondz.net