Algérie

Prime de scolarisation à Blida



Beaucoup de questions Comment pouvoir bénéficier de la fameuse prime de scolarisation de 2000 DA ? C?est la question que continuent de se poser nombre de parents, de responsables de familles nombreuses à qui il est souvent déclaré qu?un seul enfant a droit à cette prime. Des parents venus de la cité Maramane à la sortie nord de la commune de Blida ont voulu comprendre puis se plaindre. « La liste des familles nécessiteuses n?a pas respecté les critères, puisque nous sommes un groupe de pères au chômage qui ne figurons pas, alors que d?autres travaillent et perçoivent la prime ainsi que des lots de livres. » Omar Ferroukhi, directeur de collège et responsable de trois écoles primaires qui lui sont rattachées, déclarera : « La liste a été établie par les responsables du quartier l?année passée et il y a une limite financière, selon l?enveloppe allouée, pour tenter de satisfaire le maximum. 325 élèves nécessiteux répertoriés alors que la cité Maramane est, en elle-même, un quartier pauvre dans sa grande majorité. » « Des familles bénéficiant de leurs entrées ont reçu l?argent et les livres alors que nous, nous n?avons rien pu obtenir », s?offusquera un parent au chômage. Pour un autre citoyen : « Le comité de quartier n?existe pas ! Qu?ils nous le montrent. » « La daïra reçoit une liste et, selon le quota précisé, délimite les noms des bénéficiaires parmi les orphelins, les enfants victimes du terrorisme et autres handicapés », précisera M. Ferroukhi. 50 millions de centimes est le montant alloué à l?aide, mais nombre de parents s?y voient exclus et obligés de faire la quête partout ailleurs afin de tenter de donner le plus de chances à leur progéniture. L?école du Chahid Hasnaoui, à la cité Maramane, se doit d?être soutenue matériellement et financièrement : des enfants pauvres, assis à même le sol, regardent d?un ?il plein de curiosité les étrangers qui passent, semblent quêter un petit sourire qui les engagerait dans le contact. « Ils demandent toujours une pièce d?argent », lance d?un air avisé un jeune homme habitué des lieux comme tant d?autres dès le début d?une année scolaire. Avec la fin du mois de Ramadhan et la perspective des devoirs sur table pour les potaches, il est regrettable d?entendre encore parler de moyens nécessaires et à fournir dès les premiers jours de septembre.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)