Prévention des intoxications

Moyen - Une bonne traçabilité des denrées est «vitale» pour parer à tout risque de toxi-infection d'origine alimentaire, qu'elle soit collective ou individuelle.
C'est ce qu'ont souligné, hier à Jijel, les participants à une journée d'étude consacrée à l'alimentation en milieu universitaire.
Cette traçabilité permet de «suivre de près la circulation et le cheminement des denrées ainsi que les transformations qu'elles subissent, depuis le lieu de production jusqu'à l'assiette des étudiants, en passant par les points de vente», ont indiqué des conférenciers lors de cette rencontre d'information d'une journée. Dans certains pays, a-t-on insisté, la réglementation rend obligatoire la traçabilité, notamment lorsqu'il s'agit des viandes.
Celles-ci sont suivies de la naissance de l'animal jusqu'à leur vente aux consommateurs, a-t-on ajouté, indiquant que pour d'autres produits, la traçabilité est considérée comme un «passage obligé dans la gestion de la qualité par les professionnels de la chaîne alimentaire». Initiée par la direction des 'uvres universitaires, cette rencontre qui a eu pour cadre la résidence Abderrahmane-Boussaal, a abordé dans des débats francs et fructueux un sujet qui a toujours préoccupé aussi bien les étudiants que leurs parents, en l'occurrence celui de l'alimentation des étudiants et partant, de leurs conditions de vie et de séjour dans les cités universitaires. Plusieurs communications axées sur ce thème ont été présentées et débattues par les représentants des directions de wilaya de la santé, de la Protection civile, du commerce et du coordinateur des médecins des cités universitaires.
Elles ont porté notamment sur les «intoxications alimentaires collectives et les voies de prévention», «le contrôle de conformité et la qualité des produits alimentaires» . Enfin, des responsables des 'uvres universitaires ont souligné en marge de cette rencontre, que grâce à une meilleure prise de conscience des travailleurs des restaurants universitaires, aucun cas d'intoxication alimentaire collective ou individuelle n'a été enregistré au niveau des établissements universitaires à Jijel, fréquentés par 20 000 étudiants, au cours de l'année universitaire 2011-2012.