Prétextant un attentat à la pudeur, il tue son agresseur

L’accusé condamné à 12 ans de réclusion Pour homicide volontaire, M.B., a été condamné hier par la Cour criminelle d’Oran à la peine de douze années de réclusion. Les faits de cette affaire remontent au 22 septembre, dans un chantier situé à proximité de l’université d’Es Sénia. La victime, originaire d’Aïn Défla, s’y été rendue chez le mis en cause qui devait lui assurer l’hébergement. C’était la dernière nuit que la victime a passée dans ce monde. Elle a été étouffée. Il s’est avéré, lors de l’enquête, que la victime était en possession de 40 millions de centimes qu’elle avait retirés le matin du drame de sa banque. L’enquête déterminera que la victime a trouvé la mort par étouffement. La victime avait les mains et les pieds liés au dos et était bâillonnée. Il est à signaler que le cadavre a été découvert au niveau du bungalow qu’occupait le mis en cause qui est resté introuvable pendant plusieurs jours. Il a été arrêté plusieurs jours après le drame dans la wilaya de Annaba. Présenté devant le magistrat instructeur, il reconnaîtra son acte et expliquera avoir agi en légitime défense. Il déclare le défunt voulait attenter à sa pudeur et que c’est sous la colère qu’il la tué. Interrogé à propos des 40 millions, dont le bon de retrait a été retrouvé chez la victime, il dira en ignorer l’existence. Appelé hier à la barre, le mis en cause maintiendra ses premières déclarations. Cités, les témoins seront dans l’incapacité d’apporter des éléments nouveaux concernant cet acte. La défense de la partie civile exclura que le mobile de l’homicide soit la légitime défense. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la peine de vingt années de réclusion. La défense plaidera la légitime défense et demandera les circonstances atténuantes. A l’issue des délibérations, le mis en cause a été condamné à la peine de douze ans de réclusion.