Algérie

Prêt dès la rentrée 2020/2021



Le concours pour l'obtention du baccalauréat professionnel devrait être d'actualité de rentrée de la formation et de l'apprentissage de l'année scolaire 2020/2021. C'est ce qu'a laissé appaître la dernière déclaration du ministre de la Formation et de l'Dnseignement professionnels (MFEP) Dada Moussa Belkheir.Sur cette question, le représentant du gouvernement a été clair. Et pour cause, il a affirmé dans une déclaration faite à la presse à l'issue de la cérémonie d'ouverture officielle de l'année universitaire 2019-2020 ce dernier lundi à Oran qu'en ce qui concerne le projet de baccalauréat professionnel : «Une commission a été constituée fin septembre dernier pour élaborer le projet de baccalauréat professionnel». Il a été plus prolixe quelques minutes après en indiquant que : «Le travail de la commission enregistre un taux d'avancement de 70 %. «Les premières conclusions du travail réalisé seront présentées avant la fin novembre prochain». Emanant du premier responsable de ce département, la déclaration ne laisse pas place au doute. L'Algérie sera prête dès la rentrée 2020/2021 à se prévaloir d'un baccalauréat professionnel. Ce que, d'ailleurs, souligne le même responsable lorsqu'il affirme que tout est prêt pour être appliqué à cette échéance. Le ministre n'ignore certainement pas que les Algériens, particulièrement les jeunes, sont dans l'attente de connaître le contenu intégral de ce qui a été décidé pour leur avenir et celui du pays. A priori, la publication du rapport dans les prochains jours ne devrait pas poser de problème. D'autant plus que, a précisé Dada Moussa Belkheir, la maturation du projet à 70% aurait été réalisée avec la collaboration des ministères de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique «. Le même ministre a soutenu qu'à la lumière du travail réalisé ou appelé à l'être, des orientations et des choix seront définis pour ce projet. Le même responsable qui s'était exprimé en présence des ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Tayeb Bouzid et son homologue ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tidjani Hassan Haddam a révélé que le dit projet permettra « la création d'un cursus de formation distingué». C'est dire tout le défi exprimé par le premier responsable de la formation et de l'emploi quant à la rédaction sans faute de tout ce qui a trait aux attributions, l'organisation, le fonctionnement et les dispositions nécessaires avant toute mise en ?uvre de cet ambitieux projets qui engage l'avenir de nombreuses générations. Dont le lot, il y aura les jeunes des deux sexes des écoles privées, selon nos interlocuteurs au ministère de la Formation et de l'Enseignement supérieurs. L'avenir de ces jeunes est de la responsabilité du MFEP. Sauf imprévu, ils disposeront également de leur diplôme à la fin de l'année scolaire 2020/2021 après avoir concouru. C'est que cette question des écoles privées de formation et d'enseignement professionnels est prise en charge dans le cadre de la conception du document préparatoire au BAC/F/ES. Elle l'est tout autant que l'adéquation avec les besoins de l'emploi figurent au nombre des actions prises en charge dans le texte préparatoire du concours en question. Il est dit que tout au long de leurs travaux préparatoires, les enseignants sollicités dans le cadre de la préparation du BAC /FEP rigueur, méthode et innovation constituent le leitmotiv des effectifs pédagogues du ministère en charge de l'élaboration des documents de base du concours en question. L'on a souligné la nécessité de la mise en place d'un encadrement adéquat des stagiaires. Dans son approche, le ministère se serait fixé comme objectif de prendre en charge le problème de l'employabilité des jeunes diplômés en créant des corps de métiers. D'où cette tendance des concepteurs à s'attarder sur les filières de formation et sur l'adéquation par rapport aux besoins de l'économie de marché. La présence du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale implique la nécessité d'instaurer un dialogue entre les deux institutions. Dialogue également entre les gestionnaires, les effectifs dont ils disposent et les étudiants que chaque institut a les capacités de prendre en charge. Ce qui, selon nos sources, aurait amené le ministère à envisager un Conseil d'administration dans chaque établissement de formation et d'enseignement professionnels. Il n'y aura pas seulement des stagiaires, mais des spécialistes des questions de formation, à même de créer un arrimage entre les filières de formation et les besoins économiques. Pour, aussi, pouvoir définir les coûts de formation les bourses à prévoir, le nombre d'infrastructures à exploiter, et mieux maîtriser les besoins financiers.


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