Pressions sur les membres de l'exécutif

Les quatre directeurs dont certains avaient saisi, par le passé, le chef de l'exécutif, nous ont fait savoir que la situation est devenue intenable. «Nous ne pouvons pas évoluer dans un climat aussi hostile», nous a déclaré notre premier interlocuteur qui a dévoilé les procédés mis en application par les mis en cause.
Pour l'attribution de projets nécessitant des qualifications et des conditions de solvabilité et de fiabilité, l'on propose des entreprises fantoches et des prête-noms qui n'ont rien à  voir avec le bâtiment, sinon des entreprises qui ont déjà montré leurs limites dans le domaine. Des élus des deux chambres sont souvent appelés à  la rescousse pour épauler les édiles de l'APW, à  défaut ce sont les états-majors des partis politiques qui sont mobilisés pour évincer ceux qui refusent d'abdiquer. «Je subis une forte pression de la part des milieux financiers par élus interposés, et ce n'est pas les injonctions et les interventions qui manquent par ces temps d'embellie financière », nous confie le directeur d'un secteur qui vient de connaître le lancement de plusieurs projets d'envergure. Les quatre responsables ont cité nommément trois membres de l'APW comme étant les principaux auteurs de ces pressions.