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Pressions diplomatiques sur al Assad Syrie



Pressions diplomatiques sur al Assad                                Syrie
Les pressions diplomatiques s'accentuent sur Bachar al Assad depuis la dernière rencontre qui a réuni, à Genève, l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie, Lakhdar Brahimi, et les vice-ministres américain et russe, William Burns et Mikhaïl Bogdanov. Cinquante-sept pays ont appelé, lundi, le Conseil de sécurité à saisir la Cour pénale internationale (CPI) pour enquêter sur les crimes de guerre en Syrie. Menés par la Suisse, les signataires incitent la plus haute instance des Nations unies à demander des comptes aux autorités de Damas, responsables, selon eux, des violences. Cette question devrait figurer à l'ordre du jour d'une réunion du Conseil de sécurité, qui se tiendra, sur demande de la Russie, vers la fin janvier. Les cinq membres permanents se rencontrent à l'occasion de la présentation d'un rapport du médiateur international et examineront, selon M. Bogdanov, vice-ministre russe, la possibilité d'envoyer un contingent d'observateurs internationaux. Ce nouveau rebondissement ne semble pas du goût de Damas qui a vigoureusement dénoncé la réunion de Genève. Dans un entretien à la BBC, le vice-ministre des Affaires étrangères, Fayçal al Moqdad, a fait savoir que le président Bachar al Assad a légitimement le droit de se présenter pour un nouveau mandat à la présidentielle de 2014 dans le cadre d'élections pluralistes. « La différence, c'est que maintenant, le président et les autres candidats devront aller vers le peuple, présenter leurs programmes et être élus par le peuple (...) et conformément à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui stipule que le processus politique doit se dérouler au sein du peuple syrien et doit être mené par les Syriens », a-t-il poursuivi. La sortie d'al Mokdad se veut une réponse claire à M. Brahimi qui a appelé à une transition politique sans le président syrien. Le journal Al Watan, proche du pouvoir, rapportait dans son édition de dimanche, qu'al Assad avait mis fin à la discussion lors de sa rencontre avec l'émissaire onusien à Damas, fin décembre, lorsque ce dernier « a osé s'enquérir de la question des candidatures lors des présidentielles » en 2014. Selon plusieurs sources à Damas, il poserait comme condition sine qua non à toute transition, la possibilité pour lui d'être candidat à sa propre succession.


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