Pression sur la devise

En effet, depuis près de deux mois, les retraités disposant de comptes en devises étrangères dans des agences BADR à Bouira, n’ont pu retirer leurs pensions en cette monnaie. À M’chedallah, à Bouira, à Sour El Ghozlane ou à Lakhdaria, c’est la même rengaine que subissent les retraités. Tout au long de cette période, les vieux «retraités d’outre mer» se présentent quotidiennement auprès des guichets de cette banque dans la région avant de retourner bredouilles chez, avec la déception que cela engendre, d’autant qu’aucune explication ne leur est fournie quant au motif de «l’absence de liquidités en euros» chez les agences BADR, hormis celle faisant croire que la Banque d’Algérie (BA) n’a pas alimenté ces dernières en devises étrangères. L’on a appris que des propositions auraient été faites à des retraités pour les payer en dinars au niveau de certaines agences BADR dans la wilaya, mais les concernés auraient refusé, préférant attendre désespérément que ce problème «d’absence de liquidités en euros» prenne fin. A signaler par ailleurs, que plusieurs bureaux de postes dans la wilaya accusent encore fréquemment des manques en liquidités en dinars, d’où le désarroi des travailleurs ou des retraités) qui continuent à «batailler» pour se faire remettre leurs insignifiants salaires ou pensions.