Algérie

Pressing pour un dialogue Crise syrienne



Pressing pour un dialogue Crise syrienne
La conférence de l'opposition syrienne, prévue aujourd'hui, à Istanbul, pour désigner un « Premier ministre », chargé du futur gouvernement en territoire « libéré » par les rebelles, n'aura pas lieu. Elle a été reportée à une date ultérieure, lors de la réunion des « Amis du peuple syrien », organisée à Rome. Selon Samir Nachar, membre de la Coalition, ce report pourrait s'expliquer par « une tentative américano-russe pour ouvrir un dialogue entre le régime et la Coalition, dont le résultat sera un gouvernement de transition, et cela s'oppose à l'idée de former un gouvernement temporaire de la part de la Coalition ». Dans leur déclaration finale, les participants (représentant onze pays) ont promis « plus d'aide politique et matérielle » à la Coalition. Ils ont appelé aussi les deux parties en conflit à « amorcer des négociations et trouver une issue à la guerre » qui ensanglante le pays, et demandé aux pays qui soutiennent Damas l'arrêt immédiat des livraisons d'armes « ininterrompues ». Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a promis au chef de l'opposition, Ahmed Moaz al-Khatib, une aide supplémentaire (des médicaments et de la nourriture, notamment). L'Union européenne a autorisé de fournir aux rebelles des équipements non létaux. Il s'agit d'une aide technique qui comprend un entraînement au maniement d'équipements militaires visant à protéger la population. Ces décisions des « Amis du peuple syrien » encouragent les « extrémistes », estime pour sa part Moscou, soulignant que pour le régime syrien, cette « aide va attiser la violence ». La veille, les présidents russe et français, Vladimir Poutine et François Hollande, se sont entendus à refuser toute dislocation de la Syrie. « Nous avons le même objectif même si nous divergeons sur le moyen d'y parvenir », a déclaré le président français. « Nous nous sommes même quelque peu chamaillés », a confié son homologue russe. François Hollande avait évoqué l'hypothèse d'un médiateur « qui pourrait avoir la confiance et du régime et de l'opposition syrienne ». Le médiateur international et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, met en garde contre la dégradation de la situation en Syrie et la persistance de la crise actuelle. Il a appelé à la poursuite des efforts visant à trouver un terrain d'entente entre le gouvernement et l'opposition.


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