Algérie

Presse : Nouakchott expulse un journaliste vers Alger Actualité : les autres articles



Presse : Nouakchott expulse un journaliste vers Alger Actualité : les autres articles
Les médias mauritaniens ont rapporté, hier, l'expulsion de l'aéroport de Nouakchott, du journaliste et secrétaire général du Club des jeunes journalistes, Mamady Camara, d'origine guinéenne, exerçant depuis plusieurs années en Mauritanie.Dans la nuit de lundi à mardi, la police mauritanienne l'a expulsé suite à l'expiration de sa carte de séjour. Mamady Camara se trouvait à Alger dans le cadre d'un séminaire de formation initié par l'Institut Panos de Paris, avec plusieurs confrères de différents pays africains. La formation ayant pris fin le 28 septembre. Le journaliste ne devait rentrer en Mauritanie que le 30 septembre à bord d'un avion de la compagnie algérienne Air Algérie, dont le départ était prévu à 23h55 et l'arrivée à 4h35.
Mamady Camara est journaliste au quotidien mauritanien Le Rénovateur, correspondant en Mauritanie de L'Observateur (Sénégal) et du magazine Amina, il n'a plus donné signe de vie depuis son expulsion vers l'Algérie. «La Mauritanie est peut-être dans son droit du point de vue stricto sensu. Si sa carte de séjour est expirée, les autorités ont le droit de ne pas le faire entrer dans leur territoire et donc d'appliquer une procédure de déportation vers le pays par lequel il est arrivé, dans notre cas, l'Algérie», a affirmé Charles Autheman, responsable de programme à l'Institut Panos.
«Le problème, c'est que l'Algérie peut ensuite le refuser, car il n'a pas de visa et donc cherchera à le déporter vers son pays d'origine», a-t-il expliqué. Camara disposait d'un visa délivré par l'ambassade d'Algérie en Mauritanie, sur la base de l'invitation adressée par le Panos au journaliste, pour assister au séminaire. La police mauritanienne lui a signifié que sa carte de séjour en Mauritanie est arrivée à expiration le même jour. Le confrère a présenté toutes les justifications de son voyage professionnel, malgré cela, la police a procédé immédiatement à son refoulement vers l'Algérie. «Nous nous inquiétons sur son sort et demandons aux autorités mauritaniennes, algériennes et guinéennes ainsi qu'à toutes les associations nationales et internationales de défense de la presse, notamment la FIJ, RSF ainsi qu'à l'Institut Panos de bien vouloir se mobiliser pour faciliter son retour en Mauritanie où il réside depuis des années», écrit Le Rénovateur.


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