Le 3 mai, date symbolique de la liberté d'expression, s'est déroulée quasiment dans l'anonymat. En ce sens que les confrères, une trentaine, n'ayant toujours pas réussi à s'unir, ont fêté leur journée en rangs dispersés.Dans la même journée, un semblant de festivités, organisé par des collectivités locales, a eu lieu dans différents endroits. Inconsciemment, nos confrères se sont assujettis à des pouvoirs locaux (communes) n'ayant pas toujours le souci du développement local. Un cautionnement indirect susceptible de porter un réel préjudice moral à la corporation.Cette façon de faire amplifie davantage les frictions entre les «vicaires» de la presse locale. Théoriquement adhérents dans quatre organisations (Association Mourad Bloud, le Club de la presse, le SNJ et l'UGTA) et les indépendants, les journalistes correspondants semblent avoir oublié leurs conditions précaires en s'aventurant sur des chemins incertains.Quel crédit accorder à une corporation qui se déchire à longueur d'année, qui revendique des droits accessoires séparément, en omettant d'interpeller les véritables pouvoirs sur les besoins concrets du métier ' Des correspondants sont exploités par leurs employeurs (non payés et travaillant sans documents?).Ils se regardent en chiens de faïence, ce qui explique les morsures dont ils sont victimes. Au final, le pigiste se retrouve seul et sans moyens pour se défendre. Puisse 2014 être l'année de l'union et de la raison. Bonne fête quand même.
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Posté Le : 06/05/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Chahredine Berriah
Source : www.elwatan.com