Algérie

Présidentielle



Présidentielle
En tout et pour tout, et sur les 120 présumées candidatures qui ont fleuri à la suite de l'annonce de l'élection présidentielle du 17 avril prochain, l'on retiendra en fin de compte que sept candidats à la candidature qui ont déposé -du moins jusqu'à hier à 17 heures- leurs dossiers au Conseil constitutionnel avant la date limite fixée au 4 mars à minuit. Outre le président sortant, on retrouvera d'anciens candidats à la présidentielle comme Moussa Touati, le président du Front national algérien (FNA), la secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT), Louisa Hanoune, ou encore l'ancien chef du gouvernement, Ali Benflis aux côtés de du président du Front El-Moustakbel (FM), Abdelaziz Belaïd, celui du Rassemblement algérien (RA), Ali Zaghdoud et le président du parti Ennasr El-watani, Mahfoud Adoul. Ce sont, théoriquement et en attendant le verdict du Conseil constitutionnel, ces sept candidats qui seront sur la ligne de départ pour la course à El-Mouradia au moment où toutes les autres candidatures se sont dissoutes, surtout celles de Ahmed Benbitour, l'ancien chef du gouvernement (décembre 1999-août 2000), et du président du parti Jil Djadid, Soufiane Djilali, qui ont décidé de se retirer alors qu'ils avaient répondu aux exigences de la réglementation en vigueur. Le premier a indiqué, «nous estimons que notre participation à la prochaine élection présidentielle sera infructueuse pour notre action politique, d'une part, et pour le pays, d'autre part», alors que le président de Jil Djadid avait annoncé son retrait malgré, a-t-il souligné, l'obtention du nombre de signatures exigé par la réglementation en vigueur.Pour rappel, la loi électorale dispose que les candidats à la candidature doivent recueillir les signatures de 60.000 électeurs ou celles de 600 élus des différentes assemblées élues, réparties dans au moins 25 wilayas. Du côté des QG partisans, notons que plusieurs partis politiques ont annoncé leur soutien à la candidature de l'actuel chef de l'Etat, en l'occurrence, le FLN, le RND, le MPA et TAJ, dont les ministres participent au gouvernement Sellal. Par contre, d'autres partis politiques qui n'ont pas présenté une propre candidature s'allient aux côtés de Benflis. Sur le plan partisan, et outre les partis qui se sont positionnés, on retrouve le front du boycott avec en tête les partis islamistes qui ont fait de cette nouvelle option leur choix avant même que Bouteflika n'annonce sa candidature à sa propre succession. D'autres formations politiques ont pris l'option de ne pas se prononcer publiquement pour un candidat ou un autre comme c'est le cas du Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), du Front du Changement, du Mouvement algérien pour la Justice et le Développement (MAJD). Les autre candidats à la candidature ont été obligés de se retirer de la course pour n'avoir pas été en mesure de satisfaire aux exigences de la loi électorale. Rappelons que depuis la convocation du corps électoral, une centaine de postulants avaient retiré les formulaires de souscriptions de signatures au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales.Par ailleurs, et sur le plan de la réglementation en vigueur, le Conseil constitutionnel rendra publique la liste des candidats définitivement retenus à cette élection présidentielle, dix jours à compter de la clôture du 4 mars, période limite de dépôt des dossiers.Le Conseil devra vérifier la conformité des dossiers notamment, en ce qui concerne le nombre de signatures que tout candidat doit rassembler. A propos de l'appel lancé par Benflis au Conseil constitutionnel d'assurer «la régularité» du scrutin, le président de cette institution, Mourad Medelci, a affirmé de son côté que le Conseil veillera à la «stricte application» de la loi.




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