Algérie

Présidentielle



Présidentielle
Moi Président, je rétablirai l'ordre et la justice, je combattrai la corruption et l'impunité et je réconcilierai les Algériens avec eux-mêmes.»C'est sur un ton grave, qui a retenti dans la grande kheïma de l'hôtel Tassili, que le général à la retraite, Mohand Tahar Yala, a officiellement annoncé qu'il comptait se porter candidat au scrutin du 17 avril. Entouré de ses proches, Safi Boudissa, ex-membre du MTLD et ministre du Travail, Ouled Messaoud Goumar et Mourad Chelli, qui ont lancé avec lui en 2012 le Mouvement national pour la citoyenneté, son allocution, qui s'est focalisée autour de la nécessité «d'un sursaut citoyen», a été un véritable plaidoyer pour une 2e République.Violence et implosionLe candidat à la présidentielle se décrit comme un «sauveur de l'Algérie». «Je le proclame de Ouargla, qui a de tout temps été le berceau du sursaut nationaliste». Pour lui, le pays traverse une conjoncture très dangereuse : «L'instabilité menace le pays et la pérennité de la nation. Notre pays est encerclé de protagonistes qui nous poussent vers la violence et l'implosion au bénéfice de puissances et intérêts étrangers». Celui qui veut rétablir la citoyenneté des Algériens dresse un bilan sans complaisance des quinze ans de mandat de l'actuel chef de l'Etat. «Son bilan se résume à des milliards de dollars consommés dans le seul dessein de mettre l'Algérie à genoux. L'économie de la rente qu'il a privilégiée ne profite qu'à la mafia politico-économique».Changer le mode de gouvernancePour Mohand Tahar Yala, 66 ans, «le pays est géré comme un bien personnel, l'éducation est martyrisée, la santé incapable de soigner, l'agriculture vidée de son essence». «En un mot, c'est comme si nous vivions dans un non-Etat». Cet ancien officier supérieur, converti à la politique depuis la retraite, se présente donc comme «le candidat à même de réconcilier les Algériens avec eux-mêmes», «le garant du retour de la confiance et de la cohésion nationale». Porteur d'un projet appelé à «bouleverser le régime actuel» et «changer le mode de gouvernance», selon ses propres termes, ce nouveau candidat à la candidature s'engage en tant que Président à rétablir l'ordre et la justice, combattre la corruption et l'impunité et promet aux Algériens une stratégie de refondation de l'Etat au long cours.




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