Algérie

Présidentielle



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« Toutes les conditions matérielles, techniques, humaines et sécuritaires, sont réunies, à la faveur de l'installation, ce lundi, par le Premier ministre de la Commission nationale d'organisation et de préparation de l'élection présidentielle, du 17 avril prochain» a indiqué, hier, M. Mohamed Talbi, directeur des Libertés publiques et Affaires juridiques au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, au micro de la Chaîne 3, de la radio nationale.Rappelant les principales dispositions de la loi organique, relative au régime électoral, M. Mohamed Talbi, en réponse à la réclamation de certaines formations politiques, au sujet de l'installation d'une commission indépendante, a expliqué que la Commission de supervision des élections est «composée de magistrats de haut rang, sans compter la Commission de surveillance qui sera installée, dans les prochains jours : deux mécanismes conçus de façon à assurer un contrôle strict de toute l'opération électorale» a-t-il indiqué.«Toutes ces garanties sont mises en branle pour assurer un scrutin transparent, comme cela a été, solennellement, déclaré par le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, M. Tayeb Belaiz, devant les membres de l'Assemblée populaire nationale» a-t-il souligné. Révélant que 42 postulants à la candidature ont déjà retiré les formulaires de candidature, au 20 janvier, à 16h, M. Mohamed Talbi a, par ailleurs, expliqué qu'un calendrier électoral, lui-même découlant de la convocation du corps électoral, «sera, scrupuleusement, respecté, à commencer par le retrait des formulaires de candidature, la révision exceptionnelle des listes électorales qui comptait, au 31 décembre 2013, un total de 22.460.604 électeurs, la validation définitive des dossiers des candidats par le Conseil constitutionnel, jusqu'à la campagne électorale qui débutera le 23 mars pour s'achever le 13 avril». Une vingtaine de textes juridiques, dont certains déjà publiés au Journal Officiel, ont été préparés pour encadrer toute l'opération électorale, «y compris les modalités de contestation des opérations de vote par les candidats ou leurs représentants», a expliqué l'invité de la radio, ajoutant que d'autres dispositions, sur les plans matériel et logistique, ont été finalisées pour l'encadrement de quelque 50.000 bureaux de vote, y compris les bureaux qui seront ouverts dans les postes diplomatiques et consulaires.Répondant à une question sur le guide du candidat établi par le ministère de l'Intérieur, Mohamed Talbi a indiqué que «tout ce qui a trait à la validité ou non des pièces contenues dans le dossier de chaque candidat est du ressort du Conseil constitutionnel». Rappelant que des orientations ont été données aux collectivités locales pour faciliter la légalisation des formulaires de souscription des signatures individuelles, et l'ouverture dans chaque wilaya, d'une permanence, à l'entière disposition des candidats, l'invité de la radio a donné des assurances, concernant la levée de toute contrainte pour tous les candidats à la magistrature suprême, à commencer par la disponibilité des formulaires de souscription. Au sujet des garanties de l'Administration quant à la régularité du scrutin, le directeur des Libertés publiques et Affaires juridiques, au ministère de l'Intérieur a expliqué que neutralité «veut d'abord dire réserver le même traitement à tous les candidats, avec une entière responsabilité des agents de l'Administration, quant aux moyens dont ils disposent au service de l'opération électorale, dans sa globalité, sans compter la possibilité d'un recours direct, auprès de la Commission de supervision de l'élection présidentielle et de la Commission de surveillance». Répondant à une question relative à la campagne électorale qui débutera le 23 mars prochain, Mohamed Talbi a indiqué que «toutes les dispositions ont été prises, comme l'affectation des salles de meeting populaires, avec pour acteur principal, dans cette étape, la Commission de surveillance des élections qui a un rôle important à jouer, dans la répartition des sites d'affichage et des temps d'antenne dans les médias audiovisuels, ainsi que le contrôle de toute la campagne électorale, du début à la fin» a-t-il expliqué. Concernant le financement de la campagne électorale, l'invité de la radio a rappelé les principales dispositions légales et juridiques, à commencer par le remboursement, par l'Etat, des frais engagés par chaque candidat ayant obtenu le seuil minimum de voix. A la question si le recours à des observateurs internationaux est envisageable, Mohamed Talbi a expliqué que «la loi ne prévoit aucune disposition concernant les observateurs étrangers, ajoutant qu'il s'agit là d'une décision souveraine des hautes autorités de l'Etat».Le rôle de la communauté algérienne à l'étranger, l'implication de l'ensemble des formations politiques dans l'organisation et le déroulement de cette échéance, décisive pour l'avenir du pays, l'utilisation de moyens modernes pour la communication des résultats du scrutin présidentiel ont été les autres points abordés par l'invité de Chaîne 3.




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