Le MSP a décidé, ce samedi 28 septembre, de ne pas prendre part à la prochaine élection présidentielle prévue le 12 décembre. C'est le troisième parti islamiste à prendre une telle décision, avec le PLJ de Mohamed Said mercredi et le PJD d'Abdallah Djaballah ce samedi.Le mouvement de société de paix ?'MSP'' a décidé ce samedi, à l'issue d'une réunion de son Majliss echoura de ne pas participer aux élections présidentielles fixées pour le 12 décembre prochain. L'annonce de la non-participation a été faite à une heure avancée de la nuit. Un court communiqué publié sur la page Facebook du mouvement indique que le président du mouvement, Abderrezak Makri, tiendra une conférence de presse au siège du mouvement, pour parler de "la décision du mouvement et sa position à l'égard des prochaines présidentielles". S'il est clair que le MSP ne présentera pas de candidat issu du mouvement aux élections, on ne sait pas encore s'il soutiendra un des candidats en lice ou s'il appellera les électeurs qui lui sont fidèles à l'abstention. Dans un post illustré par un écheveau bien compliqué publié samedi soir sur sa page Facebook, Abderrezak Makri a tenu à "délivrer trois messages" avant la tenue de la réunion du Majliss Echoura. Des messages qui expliquent la difficulté du mouvement d'avoir une position tranchée. Makri a assuré que pour la première fois, il n'est pas en mesure de prévoir la décision que prendra le majliss echoura. Le MSP, dit-il, dans un premier message, a fait tout ce qu'il pouvait pour "être dans une position juste avant le hirak, durant le hirak" et ?uvrera à ce qu'il en soit de même "après" le hirak. Le second message est adressé à ceux qui sont déjà dans la course aux présidentielles et qui attendent un soutien de la part du MSP. Makri souligne la difficulté d'avoir une position tranchée car les possibilités sont devenus réduites du fait de l'amenuisement des "opportunités de consensus et d'alliances" en raison de la politique du régime et de l'empressement de certains à se porter candidats sans coordonner avec la classe politique et la société civile". Le chef du MSP constate avec inquiétude que la polarisation actuelle est "indice d'une grave division" et il demande à ce que la position que prendre le MSP ne soit pas être appréciée à l'aune de cette polarisation dont la "poursuite ne servira personne". Il ne faut pas, a-t-il indiqué, juger la position du MSP à partir de "la polarisation antagonique actuelle qui est un indice d'une grave division".
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Posté Le : 29/09/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ismain
Source : www.reflexiondz.net