Algérie

Présidentielle 2014



Présidentielle 2014
La presse nationale dans son ensemble estime que l'Algérie est « face à son destin », à l'occasion de l'élection présidentielle qui a débuté aujourd'hui, jeudi 17 avril à 8 heures, s'interrogeant sur le taux de participation à ce scrutin auquel près de 23 millions d'électeurs sont appelés à exprimer leurs voix. "Tous aux urnes", "Le jour J est arrivé pour les six candidats", "L'Algérie face à son destin", "Le jour le plus long", "Statu quo ou changement'", "Pour qui le tapis rouge'", "Le peuple tranche la polémique", "Un bulletin pour l'Algérie", "Qui briguera la présidence'" sont les titres de Une des journaux parus en ce jour de vote.Pour El Moudjahid, El Massa et El Yaoum, l'Algérie est face à son destin: Près de 23 millions d'électeurs sont appelés à élire parmi les six prétendants à la magistrature suprême celui ou celle qui deviendra président de la République pour les cinq prochaines années (2014-2019)."Statu quo ou changement'", s'interroge en caractères gras de son côté à la une le quotidien El Watan qui consacre plusieurs articles à l'élection présidentielle et aux six candidats en course pour la magistrature suprême.Cette élection, la cinquième à l'ère du pluralisme constitue un "tournant" dans l'histoire de l'Algérie contemporaine, estime Echorouk El Yaoumi alors qu'El Khabar soutient que la présidentielle 2014 se distingue des autres consultations par le contexte dans laquelle elle intervient.Liberté met l'accent sur l'après 17 avril. "Quel que soit l'issue du scrutin, ce 17 avril marquera sans aucun doute le début d'une nouvelle étape politique, propice à l'affirmation puis à la consécration inéluctable de l'aspiration longtemps étouffée des Algériens au changement", prédit son éditorialiste.De son côté, le Soir d'Algérie parle d'une présidentielle qui se tient sous "tension et incertitudes". "L'élection présidentielle la plus singulière de l'histoire de l'Algérie indépendante a lieu aujourd'hui 17 avril, intervenant dans une atmosphère lourde, frisant même la psychose. Cela, en raison de la forte tension générée, pendant toute la campagne électorale, par ce remake du duel de 2004, entre Abdelaziz Bouteflika et Ali Benflis", relève-t-il.Le quotidien d'Oran n'en pense pas moins. Dans sa rubrique "analyse", il soutient que les électeurs ont à choisir un président d'entre les six candidats qui ont sollicités leurs voix, avec "la certitude qu'ils vont assister dans ce scrutin à un duel entre Abdelaziz Bouteflika, le président sortant, et Ali Benflis, l'ex-chef du gouvernement."El Djazaïr News parle d'une élection "exceptionnelle" en tout point de vue dans l'histoire de l'Algérie indépendante mais qui intervient dans un contexte "sensible et difficile", alors qu'Echâab lie la réussite du vote au taux de participation des électeurs."L'enjeu de la participation qui constitue le marqueur du degré d'adhésion des masses à une démarche politique, a fortiori quand il s'agit d'une élection présidentielle, est tel que les appels sont insistants et récurrents, avant, pendant et après la campagne", écrit Horizons.




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