Algérie

PRESIDENTIELLE 2014



PRESIDENTIELLE 2014

Phase clé dans le long processus électoral du 17 avril prochain, le casting de cette échéance est, désormais, connu. Un décor, par ailleurs, attendu, au vu des candidatures à la candidature exprimées à la pelle et de la défection des plus en vue des présidentiables des camps islamiste et démocrate avec le boycott du MSP, du FJD, du RCD, de Jil Jadid notamment auquel il faudra ajouter le ni-ni du FFS, le désintérêt de nombre de personnalités dont les anciens chefs de gouvernement Mouloud Hamrouche et Ahmed Benbitour.Et le verdict, ce jeudi, du Conseil constitutionnel, est à une ou deux variantes près, celui ayant été rendu à l'occasion de la présidentielle d'il y a cinq ans. Sur les six candidatures retenues par l'institution que préside l'ancien chef de notre diplomatie, Mourad Medelci, quatre ont été du rendez-vous du 9 avril 2009. Il s'agit du président-candidat à sa propre succession pour la troisième fois de suite, Abdelaziz Bouteflika, du président du FNA, Moussa Touati, de la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune et du président de Ahd 54, Ali-Fawzi Rebaïne. Un trio qui a la particularité de concourir pour la troisième fois de suite sans trop de conviction quant à leur capacité de l'emporter. Une sorte de fonction-candidat que les trois éternels chefs de partis ont adoptée et qui leur colle comme une seconde nature.Et dans ce casting, édition 2014, il est un nouveau venu, le secrétaire général du parti El Moustaqbal. La candidature retenue de Abdelaziz Belaïd, l'ancien cadre et membre du comité central du FLN dont il a été, par ailleurs, député par deux fois de suite, peut «étonner» du beau monde sauf les initiés à la chose politique du pays.Celui qui a été un fervent soutien de l'ex-chef du gouvernement, Ali Benflis, lors de la présidentielle d'il y a 10 ans, se voit, ainsi, admis au rendez-vous du 17 avril prochain, lui qui s'était précipité à présenter ses excuses au président élu, aussitèt le scrutin d'avril 2004 passé. Une candidature loin donc de relever d'une surprise pour un jeune chef de parti qui se voit ainsi gratifié de ce statut de cadet d'une élection dont le sort est, selon beaucoup, d'ores et déjà connu, le président sortant ayant tout mis en œuvre pour ce faire, et ce, depuis près d'une année.




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