Algérie

Présidentielle 2014



Dix jours après la convocation du corps électoral pour la présidentielle du 17 avril prochain, 14 personnes, sur les 72 ayant retiré les formulaires de candidature, ont annoncé se porter candidats, alors que la classe politique reste partagée entre ceux qui appellent à un 4e mandat du Président sortant, Abdelaziz Bouteflika, ceux qui ont décidé de boycotter l'élection et ceux qui attendent pour se déterminer. À deux mois du début de la campagne électorale (23 mars) et à 36 jours de la clôture du dépôt des dossiers de candidature, cinq chefs de partis politiques ont décidé de se présenter à l'élection présidentielle.Les candidats, qui ont déjà participé à la dernière élection présidentielle, notamment Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Moussa Touati du Front national algérien (FNA) et Ali Faouzi Rebaïne du parti AHD 54, ont déjà annoncé qu'ils s'engageaient dans la course pour la présidentielle.Les autres responsables de partis, en lice pour le rendez-vous électoral du 17 avril prochain, sont Abdelaziz Belaïd, président du Front El-Moustaqbal, Mohamed Benhamou du parti El-Karama et Soufiane Djilali, président de Jil Jadid.Hormis le Mouvement de la société pour la paix (MSP), ancien membre de l'Alliance présidentielle qui avait soutenu Abdelaziz Bouteflika pour le 3e mandat, le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) sont restés fidèles en soutenant le même candidat pour un 4e mandat. Cette option est également partagée par le Mouvement populaire algérien (MPA) d'Amara Benyounès. L'ancien chef de gouvernement, Ali Benflis (2000-2003), candidat malheureux de la présidentielle de 2004, s'est dit "animé par le devoir national" de prendre part à la prochaine élection présidentielle, affirmant que son programme reposait essentiellement sur la création d'emplois et la lutte contre la corruption. Parmi les autres candidats indépendants ayant affiché leur intention de participer à l'élection présidentielle, figurent également l'ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour (1999-2000), le romancier Mohamed Moulessehoul (Yasmina Khadra), l'ancien ministre délégué au Trésor (1991-1992), Ali Benouari (vivant en Suisse), ainsi que le juriste et ancien parlementaire Sadek Tamache, Mohamed Hamani, ancien militant du FLN, le général à la retraite Mohand-Tahar Yala et deux candidats vivant en France Rachid Nekkaz et Benkoussa Kamel. Alors que le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et le MSP ont décidé de boycotter l'élection, le Front des forces socialistes (FFS) n'a pas encore tranché sur sa participation. Mais il a estimé que la prochaine élection sera "fermée" et que l'ouverture du champ politique ne saurait se faire en trois mois pour aboutir à un scrutin "pluraliste, libre et régulier".Le RCD a estimé que la prochaine présidentielle "censée consacrer la rupture avec les pratiques frauduleuses en cours depuis 1962, est encore une fois compromise". Pour sa part, le MSP a justifié sa décision de boycott par l'absence d'une "réelle chance" de réforme politique à travers la présidentielle, ainsi que par le "monopole" de la présidentielle par le pouvoir en place et la "négligence" des revendications de la classe politique. Les postulants à la candidature auront, depuis la date de publication du décret relatif à la convocation du corps électoral, 45 jours pour le dépôt de leurs dossiers, selon les dispositions de l'article 137 de la loi organique. Pour briguer un mandat présidentiel, les candidats seront tenus, conformément à l'article 139 de la loi de janvier 2012, soit de présenter une liste comportant au moins six cents signatures individuelles de membres élus d'assemblées populaires communales, de wilaya ou parlementaires réparties au moins à travers vingt-cinq wilayas, soit de réunir les signatures d'élus locaux ou nationaux, les candidats ont la possibilité de collecter 60 000 signatures individuelles d'électeurs recueillies à travers au moins vingt-cinq wilayas.NomAdresse email




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