Présidence cherche conseiller vestimentaire Point Zéro : les autres articles

Il y a le fond, un régime fermé qui ne génère ni bonheur ajouté pour sa population ni croissance satisfaisante pour son économie. Et il y a la forme, démocratie sociale avec des institutions, une élite politique et médiatique et même un Premier ministre qui explique que tout roule en haut (sans jeu de mots), que donc l'Algérie n'a besoin ni de Président ni de Conseil de ministres. Ce à quoi on pourrait répondre, mais a-t-on besoin d'un Premier ministre ' Bref, pendant que l'Algérie roule, coule ou roucoule, le Président est de nouveau apparu à la télévision et, pour une fois, le son n'était pas coupé. Même si c'était pour prouver que le Président a de la voix après avoir montré qu'il avait deux bras (vengeurs), la communication présidentielle est sortie du cinéma muet. Sauf qu'on aura entendu le premier magistrat et malade du pays chuchoter sans comprendre ce qu'il disait à Gaïd Salah, dont on ne sait pas s'il a compris ce que le Président lui disait. Talla3 souttek ya bba, serait-on tentés de lui dire.Ce n'est pas important, comme dans toute autocratie, la forme est respectée, le Président parle, prend son café de la main droite et écoute. Mais visiblement en fin de vie et si aucune information précise n'est disponible sur ses intentions politiques, on a pu s'attarder sur sa tenue. Après le pyjama 5 étoiles made in France et le peignoir bleu sombre en forme de toge blindée, camisole de force qui ne s'ouvre que sur ordonnance, on a pu voir une nouvelle mode vestimentaire. Une large chemise sortie du pantalon avec les trois derniers boutons du bas ouverts, ce qui la fait se répandre mollement sur les côtés. Au-delà de l'inesthétique et de l'inquiétude à propos d'un Président non boutonné, y a-t-il, entre forme et fond, un message par cette invention de la chemise-peignoir ' On connaît ses conseillers, tirés dans
le jeu des 7 familles. Mais qui est son conseiller vestimentaire '