Algérie

Préservation primordiale du Coran


Préservation primordiale du Coran Parmi les spécificités coraniques, l’on trouve la préservation primordiale assurée par Dieu même, sans qu’elle soit attribuée à qui que ce soit. Contrairement aux livres précédents. Par conséquent, le Coran est conservé de toute falsification, dénaturation et introduction, «Â Nous ne faisons descendre les Anges qu’avec la vérité ; et alors, il ne leur sera pas accordé de répit» (le hijr 9). Le Coran est le seul corpus qu’on apprend par cœur dans le monde, aucun autre livre ne jouit de ce privilège. La mémorisation : Dans l’ensemble du monde musulman l’on mémorise le Coran par cœur, dès le jeune âge des enfants. Ce procédé n’est pas limité à ceux qui comprennent le Coran mais les dépasse également pour couvrir les non arabophones, seul au Pakistan, on a recensé cent cinquante milles personnes qui apprennent le Coran par cœur chaque année. Tout en sachant que la plupart d’eux sont des enfants qui n’ont aucune initiation juridique du Coran. Et c’est là où réside le miracle de préservation primordiale accordée uniquement à ce Livre. La prédisposition : La communauté musulmane est celle qui s’exerce constamment à apprendre son patrimoine religieux par cœur, c’est un atout qui la caractérise seule sans pareil parmi les autres peuples, car en plus du Coran, on mémorise la Tradition prophétique à partir de ces recueils les plus valides comme Boukhari, Mouslim, ainsi que les livres de la sunna d’Ibn Mâjâ, Tirmidhî, Nasâ’î, Abou Dawoud, etc. Cette facilité d’apprentissage du Coran revient en premier degré à la nature du Coran même et à la promesse divine dans laquelle Dieu s’est chargé lui-même de conserver le livre révélé : «Â Nous ne faisons descendre les Anges qu’avec la vérité ; et alors, il ne leur sera pas accordé de répit. » (Le Hijr). La transcription du Coran : dès le début de la révélation le prophète a demandé aux scribes de transcrire le Coran sur des supports partiaux, comme les nervures de palmiers, les omoplates, les pierres lisses, les peaux des animaux, etc. Tout au début et par crainte d’amalgamer le Coran avec le hadîth, le prophète a recommandé à ses compagnons de ne pas écrire autre chose avec le Coran en leur disant : «Â celui qui a écrit quelque chose en dehors du Coran qu’il l’efface.» (Mouslim), mais par la suite cette interdiction précautionneuse fut enlevée par le prophète lui-même. Ce qui est sûr, c’est qu’avant que le prophète ne rejoigne son seigneur la totalité du Coran fut transcrite sur des parchemins partiaux. Abou Bakr le véridique a déployé tous ses efforts pour collecter le Coran avec l’encouragement de Omar Ibn Al-Khattâb. Car après la bataille de Yamâma pendant le soulèvement des renégats plusieurs savants du Coran sont morts ce qui a poussé les responsables de la communauté de prendre conscience du danger qui guette le livre de Dieu. Alors, la plus haute autorité de l’islam s’est chargée d’accomplir cette lourde tache en la planifiant, la dirigeant et en chargeant les gens compétents pour l’accomplir. Zayd Ibn Thâbit fut celui à qui on a attribué ce travail honorable grâce à sa grande expérience dans ce domaine, que ce soit dans la transcription de la révélation ou dans sa calligraphie.
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